La quatrième dimension spatiale existe-t-elle vraiment ? | La hache de pierre Science

La quatrième dimension spatiale existe-t-elle vraiment ?  |  La hache de pierre  Science

2024-01-18 14:08:05

La quatrième dimension est une réalité mathématique, cela ne fait aucun doute. Ce qui reste discutable, c’est de savoir si c’est une réalité dans l’espace. Cependant, il y avait des scientifiques, et il y en a encore, prêts à accepter la réalité de l’espace. Le mathématicien Charles H. Hinton (1853-1907) en faisait partie, tout comme le mathématicien allemand Georg Friedrich Bernhard Riemann (1826-1866).

Sans aller plus loin, le scientifique Michio Kaku relie aujourd’hui la quatrième dimension spatiale aux vibrations dans l’hyperespace qui donnent naissance à la théorie des supercordes, puisque cette théorie nécessite un espace-temps de 10 dimensions ou plus. Fort d’un tel bagage, et séduit par la combinaison des sciences physiques et de la littérature, Jacobo Siruela vient d’éditer un volume où trois textes fondamentaux sont réunis pour nous initier à l’univers de la quatrième dimension spatiale.

Le premier d’entre eux est un roman de 1884 écrit par Edwin A. Abbott et intitulé Planilandie. Il s’agit d’une satire mathématique qui, de manière didactique, nous aide à comprendre simplement en quoi consiste le champ des dimensions spatiales. Abbott y parvient grâce à un narrateur nommé Square A. Le texte suivant a plus de pertinence scientifique car il s’agit d’une série d’extraits de La quatrième dimensionl’œuvre dans laquelle Charles H. Hinton nous présente le développement visuel d’un corps géométrique à quatre dimensions qu’il a baptisé tesseract, terme qui vient du grec ancien (téssereis aktines, « quatre rayons »), et qui est un hypercube à 24 faces, 16 sommets et 32 ​​arêtes.

Enfin, le volume se termine par une démarche artistique basée sur le développement des mathématiques. Ce texte est intitulé Ornementation projective et est signée de l’architecte américain Claude Bragdon (1866-1946) pour qui la géométrie et les chiffres sont à l’origine de toute beauté formelle. Parce que le nombre a la « signification intérieure secrète de toutes choses ».

Combinant l’essence de Pythagore avec celle de Goethe dans son dialogue avec la nature, Bragdon s’est dirigé vers le terrain de la géométrie à quatre dimensions ; une véritable propriété de l’espace où – selon Bragdon – doivent être projetées l’ornementation et les formes architecturales. Son discours expressif nous renvoie à Debussy, le compositeur français pour qui la musique était une mathématique mystérieuse dont les éléments participent à l’Infini.

À la gare centrale de Rochester, aujourd’hui disparue, l’architecte Claude Bragdon a appliqué le sens pythagoricien du nombre dans sa relation avec les proportions musicales. Pour Bragdon, les gares, comme les usines ou les lieux de travail, ne doivent pas tourner le dos à la nature ; Sa construction harmonieuse, toujours en quête de beauté, doit plaire à la société. Bragdon était un utopiste ; Sans aucun doute.

Avec la compilation de ces textes en un seul volume, nous nous trouvons face à une combinaison réussie du fabuleux avec le rationnel, du scientifique avec le magique ; une manière opportune – selon les mots de Bertrand Russell – de stimuler l’imagination et la libre pensée « hors des chaînes dans lesquelles le présent nous a emprisonnés ». Une lecture passionnante pour tous ceux qui recherchent une autre approche de la réalité.

La hache de pierre C’est une section où Montero Glezavec un désir de prose, exerce son siège particulier sur la réalité scientifique pour démontrer que la science et l’art sont des formes complémentaires de connaissance.

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