La réforme du ratio enfants-employé dans les services de garde crée une controverse dans la région du CSSMI.

La réforme du ratio enfants-employé dans les services de garde crée une controverse dans la région du CSSMI.

La semaine dernière, lors d’un échange avec la députée libérale Marwah Rizqy, Bernard Drainville a défendu la décision du centre scolaire face à la pénurie d’éducatrices. Cependant, la réforme du CSSMI, qui prévoit une diminution du ratio enfants-employés pour rendre l’emploi plus attrayant, crée des besoins d’embauche supplémentaires et entraîne une augmentation considérable du coût du dîner pour les parents. Le CSSMI vise à recruter 300 nouvelles éducatrices en services de garde d’ici septembre, ce qui est perçu comme un objectif irréaliste par le syndicat. La présidente de la FRAIS-CSN invite le ministre de l’Éducation et la direction du CSSMI à dialoguer avec les éducatrices sur le terrain, plutôt que d’implémenter des mesures “insensées”. Le plan du CSSMI consiste à superviser tous les élèves dîneurs dès la rentrée avec une nouvelle politique qui réduit le nombre d’élèves par employé de 45 à 20. Cependant, afin de garnir ses rangs, le CSSMI propose des formations courtes internes et écourtées pour les surveillantes, ce qui pourrait entraîner des départs d’éducatrices expérimentées. La FRAIS-CSN s’inquiète de la qualité des services offerts par le CSSMI et appelle à une réflexion plus approfondie sur les coûts pour les familles et les membres du personnel.

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