Finalement, cela ne semblait pas si grave que ça.
Le 28 novembre dernier, les Blackhawks de Chicago ont renvoyé le vétéran attaquant Corey Perry de leur organisation. Ils l’ont limogé après une enquête menée par une tierce partie qui a révélé qu’il avait adopté une conduite inacceptable contrevenant aux dispositions de son contrat et aux politiques internes de l’équipe visant à instaurer un environnement de travail professionnel et sécuritaire.
En clair, Perry s’était mal comporté envers une personne qu’il avait côtoyée dans son milieu de travail. En raison des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, les Blackhawks ont néanmoins insisté sur le fait que les gestes reprochés à Perry n’avaient pas été commis à l’endroit de l’un de ses coéquipiers ou d’un membre de la famille d’un coéquipier.
Les résultats de l’enquête étaient si clairs que les Blackhawks ont résilié son contrat. Dans la LNH et dans le monde du travail en général, une telle sanction ne peut être infligée qu’après la commission d’une faute grave.
Perry comptait 1273 matchs d’expérience dans la LNH et semblait se diriger vers le Temple de la renommée, on tenait pour acquis que les Blackhawks n’avaient pas pris une telle décision à la légère et que la LNH en avait été informée au préalable.
Plus de six semaines après avoir commis une faute comportementale suffisamment grave pour justifier la résiliation de son contrat de 4 millions, Perry est désormais libre de signer un nouveau contrat avec l’équipe de son choix.
La bénédiction de Gary Bettman ayant bel et bien été accordée, il est fort probable que plusieurs équipes aient envie d’embaucher Corey Perry pour boucler la saison.
Si l’une d’elles choisit d’aller de l’avant, ses dirigeants devront travailler fort dans les coins avant de faire cette annonce. Car on ne peut embaucher quelqu’un qui a été sanctionné pour une conduite inacceptable sans fournir d’explications valables.
Il sera donc intéressant de voir si, après mûre réflexion, une équipe osera réellement l’embaucher.
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