La rentabilité des bons à un an tombe au plus bas de juin

La rentabilité des bons à un an tombe au plus bas de juin

2023-11-07 19:55:41

L’arrêt des hausses de taux d’intérêt par la Banque centrale européenne (BCE) s’est déjà répercuté sur les nouvelles émissions du Trésor, notamment celles à court terme. L’agence dépendant du ministère de l’Économie a payé moins cher ce mardi les factures à six et douze mois, qui maintiennent cependant une forte demande des particuliers.

Concrètement, les bons à six mois ont été placés à un intérêt marginal de 3,747%, contre 3,83% lors de l’enchère précédente pour la même durée. Au total, l’État a placé 1 002 millions d’euros dans ce type de dette, contre 2 736 millions demandés. Autrement dit, la demande a encore doublé l’offre.

La baisse de rentabilité a également été prononcée sur les bons à douze mois, qui sont passés de 3,876% lors de la précédente adjudication à 3,63%, le plus bas depuis juin. En tout cas, le montant demandé a dépassé les 6,5 milliards d’euros, par rapport aux 3,269 millions finalement accordés. Une fois de plus, les particuliers sont à nouveau les protagonistes de la demande de ces titres qui, malgré la baisse des taux d’intérêt, continuent d’être beaucoup plus attractifs que les dépôts bancaires, compte tenu de la résistance des grandes entités à améliorer la rémunération de l’épargne conservatrice à travers des termes fixes.

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La Bourse, sous la pression des grandes valeurs

Sur les marchés boursiers, les investisseurs hésitent à activer le « mode achat » et, après l’une des meilleures semaines de l’année en termes de rentabilité, ils continuent d’encaisser des bénéfices. L’Ibex-35 a terminé la séance à plat, avec une baisse de 0,06% à 9.235 points. La situation aurait pu être pire sans la poussée d’Amadeus, qui a bondi de 4,9% après avoir surpris très positivement avec ses comptes trimestriels.

Cependant, le poids baissier des banques et d’autres grandes valeurs a été plus important dans le calcul général de la Bourse espagnole, avec des chutes notables de 2,89% pour Repsol après que les analystes de Morgan Stanley ont réduit leur recommandation sur l’entreprise de « surpondération » à « hold’, coïncidant avec une séance de baisse des prix du pétrole.

Plus précisément, le baril de Brent – ​​une référence en Europe – a chuté de 1,8% à 83,5 dollars, tandis que celui de l’ouest du Texas aux États-Unis est tombé en dessous de 80 dollars.

La baisse de 0,54% enregistrée par Telefónica après l’annonce d’une offre publique d’achat sur 100% de sa filiale allemande n’a pas non plus aidé. Les investisseurs attendent également déjà les messages que le président de l’opérateur, José María Álvarez-Pallete, transmet au marché lors de la Journée des investisseurs célébrée ce mercredi, coïncidant avec la présentation des résultats de l’entreprise.

Faites attention à la macro

Les résultats des affaires continueront à déterminer l’évolution du marché, dans un environnement dans lequel les investisseurs suivent également de près les références macroéconomiques qui se font connaître, qui continuent de pointer vers une plus grande faiblesse de l’économie dans la zone euro.

“Cela conduit les analystes à réviser à la baisse leurs attentes concernant les résultats de nombreuses sociétés cotées pour le 4T2023, ce qui pèse généralement sur le comportement boursier des valeurs concernées”, indiquent les analystes de Link Securities dans leur journal.

Quoi qu’il en soit, le sentiment du marché continue d’être fortement influencé par l’avenir des politiques monétaires des banques centrales. Les investisseurs considèrent que le processus de hausse des taux serait pratiquement terminé, alors qu’ils commencent à parier sur le début des baisses. « Les marchés à terme donnent une probabilité de 85 % que la Réserve fédérale (Fed) ait achevé ses hausses de taux et une probabilité de 80 % qu’elle commence à les baisser dès juin 2024. De plus, la probabilité donnée par ces marchés à terme pour la BCE devrait commencer à baisser ses prix dès avril prochain de 80%”, indiquent les experts.

Ces attentes de baisses de taux continuent d’être le principal catalyseur potentiel de nouvelles hausses des marchés obligataires et boursiers dans les mois à venir, selon les analystes.



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