SYDNEY, 14 janvier (Xinhua) — Des chercheurs australiens ont découvert que la réparation de l’ADN pourrait déterminer la manière dont les cellules cancéreuses meurent après une radiothérapie, dans le cadre d’une nouvelle étude qui pourrait contribuer à améliorer le traitement du cancer et les taux de guérison.
Pour comprendre comment les cellules tumorales cancéreuses meurent après avoir été soumises à une radiothérapie, des scientifiques de l’Institut de recherche médicale pour enfants (CMRI) de Sydney ont suivi les cellules irradiées pendant une semaine après la radiothérapie en utilisant la technologie du microscope à cellules vivantes, indique un communiqué du CMRI.
“Le résultat surprenant de nos recherches est que la réparation de l’ADN, qui protège normalement les cellules saines, détermine la façon dont les cellules cancéreuses meurent après la radiothérapie”, a déclaré Tony Cesare, chef de l’unité d’intégrité du génome du CMRI.
Il a déclaré que l’étude a révélé que les processus de réparation de l’ADN peuvent reconnaître quand des dommages importants se sont produits, tels que ceux causés par la radiothérapie, et indiquer à une cellule cancéreuse comment mourir.
Cesare a déclaré que la mort pendant la division cellulaire passe inaperçue par le système immunitaire et n’active donc pas la réponse immunitaire souhaitée.
Cependant, il a déclaré que les cellules qui traitaient l’ADN endommagé par les radiations par d’autres méthodes de réparation ont survécu à la division cellulaire mais ont libéré des sous-produits de réparation de l’ADN dans la cellule.
“Pour la cellule, ces sous-produits de réparation ressemblent à une infection virale ou bactérienne. Cela provoque la mort de la cellule cancéreuse d’une manière qui alerte le système immunitaire, ce que nous souhaitons”, a déclaré Cesare.
L’équipe a montré que le blocage de la recombinaison homologue modifiait la façon dont les cellules cancéreuses mouraient pour provoquer une forte réponse immunitaire.
Les chercheurs ont déclaré que cette découverte permettra d’utiliser des médicaments qui bloquent la recombinaison homologue pour forcer les cellules cancéreuses traitées par radiothérapie à mourir de manière à alerter le système immunitaire de l’existence d’un cancer qui doit être détruit.
Les résultats, publiés dans Nature Cell Biology, pourraient ouvrir de nouvelles opportunités pour améliorer le traitement et augmenter les taux de guérison, indique le communiqué. ■
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