La répression du cinéma iranien : une lutte pour la liberté d’expression

La répression du cinéma iranien : une lutte pour la liberté d’expression

Réalisé par Maryam Moghaddam et Behtash Sanaeeha, le film “Mon gâteau préféré” a été présenté au Festival international du film de Berlin, qui a débuté le jeudi 15 février. Malheureusement, les réalisateurs n’ont pas pu se rendre à Berlin en raison d’une interdiction de voyage. Malgré les obstacles, le film a été mené à son terme et projeté à Berlin pour concourir à l’Ours d’or.

Le cinéma iranien, tout en étant célébré dans les festivals internationaux, est soumis à un contrôle étroit du régime, et ses réalisateurs, qui bravent la censure, sont régulièrement victimes de la répression. La Berlinale a attribué l’Ours d’or à plusieurs cinéastes iraniens dissidents comme Asghar Farhadi (Une séparation), Jafar Panahi (Taxi) et Muhammad Rasoulof (Le diable n’existe pas).

De plus, Maryam Moghaddam et Behtash Sanaeeha ont été les dernières cibles des autorités iraniennes, qui leur ont confisqué leurs passeports et les poursuivent en justice pour leur travail. Cependant, malgré ces difficultés, leur film “Mon gâteau préféré” a été mené à bien et projeté dans le cadre de la Berlinale.

Le film aborde des thèmes controversés qui sont interdits en Iran depuis des années, et les réalisateurs ont décidé de représenter fidèlement la réalité de la vie des femmes dans ce pays. Malgré les obstacles rencontrés, le film a été achevé et a été présenté à la Berlinale, marquant ainsi une victoire contre la censure.

La Berlinale a ouvert ses portes cette année avec un contexte géopolitique tendu, notamment en raison du conflit au Proche-Orient et en Ukraine. Le festival est également marqué par la représentation du cinéma africain, avec des réalisations issues du continent qui espèrent obtenir la reconnaissance qu’ils méritent.

La Berlinale, connue pour son engagement politique, a une tradition de soutien aux cinéastes confrontés à la répression dans leur pays, et cette année ne fait pas exception. Malgré les défis et les tensions, le festival entend donner une voix aux artistes du monde entier et leur permettre de s’exprimer à travers le cinéma.
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