La révolution numérique de la prévention

La révolution numérique de la prévention

2024-02-24 14:20:14

Une méthode et un parcours pour utiliser au mieux les technologies numériques pour rendre la prévention du cancer plus efficace, en réseau avec tous les acteurs impliqués.

Ceux qui suivent ce blog savent à quel point je suis parfois critique à l’égard des méthodes et des contenus avec lesquels s’effectue la transformation numérique des soins de santé. Aujourd’hui, je souhaite vous parler d’un exemple de la façon dont il est possible de mettre en place une méthode et de définir un cheminement pour comprendre comment utiliser au mieux les technologies numériques en mettant en réseau tous les acteurs impliqués.

L’inspiration vient d’un atelier organisé par la Région des Pouilles et l’Observatoire National de Dépistage Oncologique avec le soutien de la Fédération FASO des trois sociétés scientifiques qui s’occupent du dépistage oncologique sur la numérisation et l’innovation dans les programmes de prévention pour le diagnostic précoce des tumeurs. L’atelier a vu la participation des responsables de la prévention du cancer des régions et des entreprises de santé, des sociétés scientifiques, du Ministère de la Santé et de certains fournisseurs, avec ma participation en tant que modératrice. Une journée et demie de débats, de discussions et d’idées partant du postulat que la manière de faire de la prévention, étroitement liée aux modes de vie des gens, doit nécessairement changer tant dans la forme que dans les manières dont elle doit être promue et menée. Parce que nous sommes tous “numérique« , autochtones et allochtones, il faut que tout le cycle de prévention ne soit pas seulement «numérique» mais repensé en profondeur en tirant le meilleur parti des technologies numériques, des infrastructures propices à l’e-santé et des différents systèmes d’information qui doivent interopérer.

Un grand groupe de professionnels était «contaminé” e “stimulé» d’autres professionnels, générant une osmose de compétences, d’expériences et d’idées sur la manière d’améliorer la prévention du cancer, en surmontant les problèmes et les limites qui existent aujourd’hui. La prévention est un monde beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît à ceux qui ne la connaissent pas en profondeur. Il existe de nombreux aspects – organisationnels, techniques, réglementaires, vie privée, informatique – qui ont chacun leurs spécificités et qui ont un impact sur l’exactitude de la définition de la cible de référence, sur l’efficacité de la réponse de l’utilisateur, sur la précision et l’opportunité. du processus de diagnostic à différents niveaux.

Depuis les enregistrements à partir desquels sélectionner les personnes, qui présentent souvent des problèmes de duplication ou de données inexactes, jusqu’aux critères d’exclusion de ceux qui ne rentrent pas dans les campagnes (par exemple pour avoir effectué un examen dans le délai prévu), jusqu’à En ce qui concerne le suivi du processus de diagnostic, de nombreux problèmes restent à résoudre. Même quand leles données sont là« Il n’est pas toujours facile d’y accéder ou de les utiliser, par exemple pour des raisons de confidentialité.

L’atelier a commencé par le partage d’une enquête nationale (à la seule exception de la Vallée d’Aoste) qui a photographié l’état actuel de la numérisation dans la communication, les systèmes d’information, le suivi et le contrôle de la prévention, tout en indiquant quelles sont les réponses et en quoi elles sont différentes. les régions envisagent d’utiliser les technologies numériques pour l’avenir. Trois groupes de travail se sont réunis, d’abord en leur sein, puis entre eux, pour discuter et analyser les résultats de l’enquête. Le vendredi suivant, il y a eu une série d’interventions sur des sujets précis. Ne pouvant pas tous les énumérer, je me limiterai à en citer deux qui étaient vraiment intéressantes : le Dr Serena Battilomo, directrice du Bureau du système d’information du ministère de la Santé, qui a expliqué comment les infrastructures habilitantes (FSE 2.0, ANA) peuvent et elles doivent être les pierres angulaires d’une révolution numérique de la prévention ; l’avocat Silvia Stefanelli qui a mis en lumière la manière de gérer les données à des fins de prévention conformément au RGPD, en surmontant les problèmes critiques qui ont conduit à l’intervention du Garant avec, dans certains cas, l’arrêt de certains projets ou leur sanction.

L’aspect le plus intéressant de l’atelier a été, à mon avis, le défi d’abandonner l’autoréférentialité qui afflige inévitablement toute communauté de professionnels, de laisser son ego pour participer activement à une communauté, en élevant le point de vue à partir duquel observer. et essayer de résoudre leurs propres problèmes qui sont communs à tous. Un défi d’abandonner son “zone de confort“repenser les processus et la manière de faire de la prévention dans une clé numérique, comprendre les problèmes des autres professionnels impliqués qui ne le sont pas “ennemis» mais des acteurs indispensables avec qui dialoguer et travailler ensemble.

Une belle manière de «réseau” dans un “communauté de pratique» élargi, ce qui constitue un bon point de départ pour entamer un voyage national vers la transformation numérique de la prévention du cancer. Félicitations au Dr. Nehludoff Albano, de la Région des Pouilles, pour avoir organisé cet événement et promu une initiative vraiment utile.



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