La ruée vers l’or en Afrique de l’Ouest pollue le fleuve Falémé, qui constitue la frontière entre le Sénégal et le Mali. Cette exploitation aurifère, qui génère des dizaines de milliers d’emplois, est également responsable de la présence de métaux lourds dans les écosystèmes de la région de Kédougou, l’épicentre de l’orpaillage au Sénégal. Les communautés locales souffrent de cette situation, mais l’activité reste difficile à contrôler en raison de son étendue et de son caractère opaque. Le gouvernement sénégalais assure travailler sur des solutions pour limiter l’exploitation sur le site tout en favorisant des techniques d’extraction plus propres.

La ruée vers l’or en Afrique de l’Ouest pollue le fleuve Falémé, qui constitue la frontière entre le Sénégal et le Mali. Cette exploitation aurifère, qui génère des dizaines de milliers d’emplois, est également responsable de la présence de métaux lourds dans les écosystèmes de la région de Kédougou, l’épicentre de l’orpaillage au Sénégal. Les communautés locales souffrent de cette situation, mais l’activité reste difficile à contrôler en raison de son étendue et de son caractère opaque. Le gouvernement sénégalais assure travailler sur des solutions pour limiter l’exploitation sur le site tout en favorisant des techniques d’extraction plus propres.

Le Sénégal est l’un des pays d’Afrique qui a connu une croissance économique remarquable ces dernières années grâce, entre autres, à l’exploitation intensive de ses ressources minières et notamment l’or. La région de la Falémé, située dans l’est du pays, est l’une des plus riches en gisements aurifères. Toutefois, l’extraction de l’or dans cette région est marquée par de nombreuses menaces qui mettent en péril la santé des populations et l’environnement. Dans cet article, nous allons explorer les défis auxquels est confrontée la Falémé dans son exploitation de l’or ainsi que les solutions possibles pour garantir une exploitation durable, saine et respectueuse de l’environnement.


La Falémé, frontière entre le Sénégal et le Mali, était autrefois une source de vie pour les villages le long de ses rives, qui se livraient à l’agriculture et à l’exploitation artisanale de l’or en saison sèche. Mais l’expansion de l’exploitation aurifère a dégradé l’environnement et la santé des populations vivant le long du fleuve, en raison du cyanure et du mercure utilisés dans l’extraction de l’or. Cette pollution est bien connue du gouvernement mais les habitants se sentent délaissés et les forces de l’ordre sont réticentes à la présence de journalistes. L’orpaillage artisanal est un atout économique pour les populations de la zone, mais s’il n’est pas encadré, il peut devenir un facteur de vulnérabilité pour ces communautés qui vivent dans les zones aurifères. Des mesures sont nécessaires pour limiter les conséquences de l’orpaillage sur l’environnement, la santé des acteurs et le plan social. Les populations dénoncent des octrois opaques impliquant parfois des ressortissants chinois et le dragage à même le lit du fleuve, qui contribuent également à sa destruction.

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