La Russie a des pertes impressionnantes dans la guerre contre l’Ukraine, mais a aussi de grandes réserves de terreur

Quant aux pertes d’autres véhicules blindés, la Russie n’a pas de déficit à cet égard. Au début de l’invasion, l’arsenal russe comptait environ 16 650 véhicules blindés. La plupart de ces équipements sont des véhicules blindés de transport de troupes et des véhicules de combat de l’ère soviétique. Les derniers véhicules blindés de transport de troupes BMP-3 Russie n’en avaient pas plus de 600, mais les “Terminators” largement célébrés n’étaient que quelques dizaines.

Même en tenant compte des pertes, plus de 10 000 véhicules blindés restent à la disposition de la Russie. C’est cinq fois plus que ce que l’Ukraine a reçu de ses alliés. La guerre a eu un effet notable sur l’artillerie russe – plus de 70% de ses capacités de combat ont été perdues dans ce domaine.

En règle générale, l’artillerie est située derrière la ligne de front et ses pertes sont inférieures à celles des chars et des véhicules blindés. Cependant, les obusiers de haute précision et les canons automoteurs aux normes de l’OTAN dont dispose l’Ukraine rendent les unités d’artillerie russes proches du front très vulnérables.

Compte tenu des pertes, le commandement russe a décidé de restaurer l’équipement “Pion” à longue portée, qui est le seul équipement de l’ère soviétique permettant de tirer à une distance de plus de 40 kilomètres. La Russie avait 260 appareils de ce type.

Les principaux systèmes d’artillerie à la disposition de la Russie sont les obusiers automoteurs “Msta-S” et “Akatsia”. Leur portée de tir est de 25 à 30 kilomètres, soit 10 à 15 kilomètres de moins que l’équipement de l’OTAN.

L’aviation russe a le pourcentage de pertes le plus faible, mais ce sont aussi les pertes les plus coûteuses. La valeur totale des avions et hélicoptères russes abattus est d’environ huit milliards de dollars.