L’adhésion éventuelle de la Finlande à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (Otan) suscite des réactions mitigées. Cependant, une chose est certaine : la Russie ne l’acceptera pas sans réagir. Moscou a promis des «contre-mesures» en réponse à cette initiative. La Finlande est un pays neutre, mais ses relations avec la Russie sont cruciales, d’autant plus que les deux pays partagent une frontière terrestre. Dans cet article, nous examinerons les perspectives et les implications de l’adhésion de la Finlande à l’Otan et les répercussions que cela pourrait avoir sur les relations entre la Russie et la Finlande.
Le Kremlin a promis des “contre-mesures” en réponse à l’adhésion de la Finlande à l’OTAN, qualifiant l’élargissement de l’alliance occidentale d'”atteinte à la sécurité” de la Russie. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré que cela représentait une nouvelle aggravation de la situation. La Finlande a rejoint l’OTAN après trois décennies de non-alignement militaire en réponse à l’offensive de Moscou contre l’Ukraine. L’adhésion de la Finlande permet à l’OTAN de doubler la longueur de la frontière que partagent ses membres avec la Russie, ce que Moscou voit d’un très mauvais œil. L’Alliance atlantique est considérée par Moscou comme l’une des principales menaces à sa sécurité. La volonté affichée par Kiev de rejoindre l’OTAN a été l’une des raisons invoquées par la Russie pour justifier son offensive militaire contre l’Ukraine. La décision de la Finlande, après des décennies de neutralité, représente donc un revers pour Moscou.
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