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La salle d’urgence numérique – Digital Health

by Nouvelles
La salle d’urgence numérique – Digital Health

2024-06-11 10:29:38

Une chaîne numérique, très appréciée des Anglais, qui peuvent eux-mêmes comprendre s’il convient ou non de se rendre aux urgences et qui réduit les accès indus.

Dans l’article précédent, j’ai partagé quelques réflexions sur la manière dont nous utilisons les technologies numériques pour résoudre des problèmes de santé critiques et je me suis concentré sur les urgences. Avant de répondre à la question que j’ai laissée en suspens, analysons quelques données qui nous aident à mieux comprendre le phénomène d’accès à l’ED. Selon les données Agenas (provenant des flux EMUR), en Italie, nous avons eu plus de 18 millions de visites aux urgences en 2023, une augmentation par rapport à l’année précédente mais toujours inférieure à celle d’avant la pandémie.

Source : Agénas

Parmi ceux-ci, environ 68 % des accès concernent les codes blanc et vert. La durée moyenne de séjour (nombre moyen de minutes écoulées entre l’arrivée et le départ) est de 164 minutes pour les blancs, 230 pour les verts. Le pourcentage d’accès inappropriés, défini par Agenas comme “Allumé en code blanc et vert lors de la visite médicale, à l’exclusion de traumatisme ; arrivé aux urgences de manière autonome ou envoyé par le médecin de famille, en semaine, les jours fériés et de jour, avec sortie à domicile ou en ambulatoire» – un critère contesté par SIMEU – est égal à 22% du total des accès, soit environ 3,9 millions.

Pour contenir ce phénomène, diverses mesures ont été prises : l’instauration de la contravention (dont le montant varie selon les régions) pour les codes blancs ; la création de maisons communautaires ; l’adoption d’itinéraires Fast Track ; la publication des délais d’attente dans certaines régions. Cependant, vu les données et connaissant les difficultés à doter les Maisons communautaires du personnel attendu, il faut penser que le phénomène est voué à durer dans le temps sinon à s’aggraver compte tenu du vieillissement de la population.

Comment alors utiliser les technologies numériques pour gérer le phénomène ? Un exemple vient d’Angleterre où le service 111 est actif depuis de nombreuses années. Il s’agit d’une série de centres d’appels qui répondent aux citoyens 24 heures sur 24 et fournissent des informations sur les urgences et les services médicaux. Il s’agit d’un service très utilisé qui répond à plus de 22 millions d’appels par an et fait office de « filtre » pour les urgences. Il existe également une version numérique de ce service, appelée 111 en ligne, que vous pouvez consulter quiqui fournit de l’aide en cas de symptômes ou de blessures, de problèmes dentaires ou de santé mentale, d’aide pour les ordonnances et les informations sur les médicaments, d’aide en cas de problème de santé.

À travers une série de questions, le système vous informe sur ce qu’il faut faire et, en cas d’urgence, vous conseille d’appeler le 999 (anglais 112).

C’est un service très apprécié des Anglais qui, au mois d’avril 2024, ont eu plus de 660 000 consultations, une alternative à l’accès direct aux urgences qui sert à réduire les accès inappropriés et à sensibiliser les citoyens à se rendre aux urgences lorsque nécessaire.

Bref, un “chaîne numérique» qui ajoute aux services traditionnels présents, une utilisation créative des possibilités offertes par les technologies numériques. Certains objecteront que les principaux utilisateurs des urgences sont les personnes âgées qui ne connaissent pas Internet ; c’est vrai, mais ils sont souvent accompagnés d’un soignant qui peut utiliser le service en leur nom ou d’un membre de la famille qui, à distance, peut les aider. Il n’est peut-être pas utilisé par tout le monde, mais il peut certainement contribuer à réduire le phénomène d’accès inapproprié aux urgences et ceux manqués ou retardés par crainte de longues attentes.

2 – Continuer



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