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La Sampdoria débordée au PISA : Sottil déjà en bout de ligne ?

by Nouvelles

La Sampdoria sort lourdement défaite à l’Arena Garibaldi contre le leader du championnat Pisedonnant probablement un adieu anticipé et définitif aux espoirs de redémarrage du train pour une promotion directe.

Devant le 3-4-2-1 de Pippo Inzaghi, qui préfère encore une fois le danois Lind à Bonfanti, Sottil récupère Vulikic en défense, déploie De Paoli sur la droite et insère Giordano sur le flanc opposé, compte tenu de l’indisponibilité d’Ioannou, amenant Coda de retour dans l’équipe du onze de départ.

Devant un stade en ébullition et avec environ cinq cents supporters doriens venus malgré les limites habituelles (et obsolètes) imposées par les observateurs, les dix premières minutes furent d’un néant absolu. Il est clair que Pise est une équipe qui contrôle sa force, en attendant que l’adversaire, encore plus technique (car la Sampdoria, malgré tout, l’est), fasse un faux pas.

Série B 2024/25 | Pise-Sampdoria
Fans de la Sampdoria Extrait de la page Facebook officielle de l’UC Sampdoria

Cela arrive par exemple à la 12e minute, lorsqu’une montée imparfaite de la défense laisse Lind en jeu sur le secteur gauche à quelques pas de Vismara, qui dégage du pied.

La Sampdoria manœuvre le ballon lentement et tisse un réseau dense de passes, au centre duquel se trouve toujours Meulensteen, qui n’a pas peur de jouer même avec l’adversaire au-dessus de lui. Cependant, la précision et le danger s’en ressentent : pas de ballon jouable pour les deux attaquants, et risque de transitions à grande vitesse de la part de l’adversaire. Touré notamment s’en va à la 16ème minute vers Vulikic, en bois et statique, mais finit mal.

De Paoli se bat dans son secteur avec Angori, et se trompe souvent de mesure : ni centrer ni courir, tandis qu’à gauche Giordano apparaît trop timide et mal à l’aise lorsqu’il doit utiliser l’autre pied. Le seul joueur vraiment convaincant de la Sampdoria est Akinsanmiro, qui essaie souvent de jouer en profondeur.

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Leonardo Benedetti-Nicholas Bonfanti Tiré de la page Facebook officielle de l’UC Sampdoria

Nous sommes à la 24ème minute : Coda poursuit un dégagement de la défense et est obligé de s’arrêter en se touchant la jambe. Probable problème musculaire pour lui, qui paraissait de toute façon déjà fatigué depuis quelques jours. A l’intérieur de Borini, et des joueurs cerclés de blanc qui semblent évoluer vers un trio de tête, avec Tutino au centre, le nouvel arrivant à gauche et Akinsanmiro à droite, plus avancé que les milieux de terrain.

Le match dort : Pise ne prend aucune initiative, la Sampdoria ne trouve aucune ouverture. À la 32e minute, Tourè, parmi les meilleurs de la première mi-temps, a encore une fois montré sa profondeur, mais Piccinini est arrivé tardivement sur son centre à ras de terre et Romagnoli a pu dégager le ballon dans le coin.

L’équipe de Sottil se présente : à la 35ème minute, Giordano est correctement déclenché sur la gauche et place un centre intéressant au centre, qu’il libère avec difficulté à la défense locale.

Maman à la 38ème minute arrive l’épisode qui, en fait, canalise le match. Sur un coup franc, le ballon arrive vers LindaMeulensteen ne peut pas libérer, il essaie Kasami qui accroche du gauche mais frappe Lind lui-même au visagequi envoie complètement involontairement le ballon dans le filet.

But absolument fortuit, mais défense distraite: pourquoi deux milieux de terrain, pourtant bons, marquent l’avant-centre danois ? Pourquoi Kasami, au lieu de tirer, cherche-t-il une résurrection improbable ?

Malheureusement, ces deux dernières années, nous avons vu beaucoup trop de buts bizarres venant de l’arrière : faux lancers, erreurs du gardien, sorties par le bas à la limite du suicide… Des buts idiots et doués qui, contrairement à ceux réalisés avec des jeux dignes, – susciter des appréhensions et mettre à mal les certitudes. Juste pour dire qu’à partir de ce moment Meulensteen disparaît du jeu, et il avait certainement été l’un des meilleurs.

Heureusement, Moreo ne profite pas de cette distraction et deux minutes après le but, il s’en va tout seul après un tir fluide de Vulikic, dont le retour l’oblige cependant à frapper le filet de manière non coordonnée : le ballon touche l’extérieur du terrain. filet.

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Gabriele Piccinini-Antonio Caracciolo-Fabio Borini Tiré de la page Facebook officielle de l’UC Sampdoria

Il y a une petite réaction : Akinsanmiro, le meilleur de loin, arrête élégamment un ballon à la limite et décoche une superbe frappe du droit qui finit juste à côté, avec Semper qui semble battu.

A la pause donc, Pise menait sans mérite particulier, dans un match globalement équilibré, mais avec la Sampdoria trop absente dans les seize mètres adverses. Mais ceux qui s’attendent à l’entrée immédiate de Pedrola verront leurs prédictions se révéler fausses.

Cependant, la Sampdoria a bien mieux commencé la seconde période: après deux tours Tutino reçoit Kasami à l’intérieur de la surface, contrôle et tire avec précision mais pas avec la même efficacité : Semper bloque.

Le départ véhément des biancocerchiati s’arrête cependant à la 52e minute : Lind envoie Tramoni voyager en transition, le parcours – jusqu’à ce moment parmi les pires, avec Moreo – touche le premier poteau et laisse un Vismara pas irréprochable. 2-0 large pour les hôtesmais c’est aussi comme ça qu’on gagne.

La Sampdoria n’est pas prête : une réaction qui vient des tripes plutôt que de la tête, à tel point que la meilleure occasion de but vient des pieds de Romagnoli, qui récupère d’abord, puis s’impose et termine ensuite du pied gauche. virage qui s’élève au-dessus de la barre transversale.

Entrano Pedrola et Sekulov, par Kasami et De Paoli : La Sampdoria est déséquilibrée mais, il faut le reconnaître, elle crée. À la 61e minute, Tutino reçoit un tir de Pedrola dans la surface, il pourrait tirer encore et encore après s’être libéré, mais quand il le fait, il manque le ballon de manière sensationnelle, démontrant un moment personnel tout sauf heureux.

Inzaghi élimine les auteurs des deux buts, Lind et Tramoni, en insérant Bonfanti et Hojholt. Pise souffre mais tient bon. À la 70ème minute, Borini a lancé une volée depuis une position décentralisée, Semper a bloqué, et deux minutes plus tard, Pedrola a montré un éclair de sa classe en venant de la gauche et en déclenchant un tir spectaculaire du pied droit, qui s’est terminé non loin du but défendu. par le gardien croate.

Inzaghi change à nouveau, supprimant Piccinini et Moreo pour Abilgaard et Mlakar. Le capitaine Caracciolo demanderait également un changement, mais Inzaghi ne nous entend pas. Akinsanmiro, encore une fois, passe au fond à la 80e minute après un slalom parfait. Son centre dépasse également Semper, mais Tutino, avec un filet vide, n’a pas la malice nécessaire pour pousser un ballon très confortable dans le filet.

Sottil tente tout : Vulikic et Giordano dehors, Benedetti et La Gumina entrants, pour une attaque à cinq points. Un geste qui en dit long sur la gestion de l’équipe : une simple spontanéité – tous les attaquants disponibles sur le terrain en même temps – qui montre clairement à quel point on se laisse guider par l’imtemporanéité, sans plan technique. Par exemple, pourquoi Meulensteen est-il resté sur le terrain pendant tout le match, alors qu’il était clair qu’après le gâchis du but accordé à l’équipe locale, il avait complètement perdu sa clarté et, en plus, il était régulièrement protégé par l’adversaire ?

Dans la seule sortie de la dernière demi-heure, Pise repassealourdissant le passif (peut-être au-delà de toute mesure), mais précisant de manière péremptoire que le chemin parcouru par la Sampdoria ne connaît pas de fin. Une longue action pour apaiser la situation voit les biancocerchiati mal placés sur le terrain, et non sans raison, compte tenu des bouleversements tactiques : Tourè soutient Angori posté au bord, qui vise et place un tir du pied gauche à droite de Vismara.

Le match, qui a longtemps penché du côté des Toscans, n’a vraiment plus rien à dire, et rien que pour le carnet on note un joli retournement de La Gumina neutralisé par Semper et une tentative de l’excellent Tourè, déjoué dans le coin par Vismara, ainsi qu’une bagarre entre Bereszynski et Marin qui coûte aux deux cartons jaunes.

Horrible défaitecar c’est l’aboutissement d’une véritable contre-performance. Ironiquement, dans une seconde période où la Sampdoria s’est approchée quatre ou cinq fois du but qui aurait rouvert le match, c’est précisément là que l’on a vu le peu que cette équipe est capable de donner et de faire aujourd’hui : attaques convulsives et compulsives, absence de véritables schémas, exécutions maladroites (passes décisives, centres et conclusions de buts surtout).

C’est comme si une équipe dans laquelle la qualité des individus est bien supérieure à ce que l’on peut voir sur le terrain, et ici les responsabilités du technicien apparaissent énormes. Aussi à la lumière des déclarations parfois bizarres de pré l’après-course.

Qu’on le dise clairement, Pise n’a pas vraiment impressionné : ils ont littéralement trouvé l’avantage, un doublé en début de seconde période alors qu’ils semblaient en difficulté, et rien d’autre. Mais cela a donné l’idée d’une équipe, d’un collectif, d’une convivialité. Le contraire d’une Sampdoria probablement plus forte, mais incroyablement capable de paraître bien pire.

Pise-Sampdoria 3-0 Serie B 2024-25

Pise (3-4-2-1) : toujours 6,5 ; Rus 6, Caracciolo 6,5, Canestrelli 6 (87′ Calabresi ng) ; Tourè 7, Marin 7, Piccinini 6 (73′ Abilgaard ng), Angori 7 ; Moreo 5,5 (73′ Mlakar ng), Tramoni 6 (65′ Hojholt 6) ; Lind 7 (65′ N. Bonfanti 6). Tous. F. Inzaghi 7.5.

Sampdoria (3-5-2) : Vismara 5,5 ; Bereszynski 6, Romagnoli 5,5, Vulikic 5 (82′ Benedetti ng) ; De Paoli 5 (60′ Sekulov 5,5), Akinsanmiro 6, Meulensteen 5, Kasami 5 (65′ Pedrola 6), Giordano 5,5 (82′ La Gumina ng) ; Codage (24′ Borini 5), total 4.5. Aluminium fin 4.

Arbitre: Pairetto (Del Giovane/Pagliardini – Sfira – Maresca/Pezzuto) 6.

Rarement: 38′ Lind, 52′ Tramoni, 85′ Angori.

Coins 2-5

Réservé : Canestrelli, Borini, Bereszynski, Marin.

Temps de récupération : 2′ et 3′

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