La santé est le visage humain de la crise climatique

La santé est le visage humain de la crise climatique

2023-09-08 13:46:18

Dans Afriqueentre 2001 et 2021 ont été enregistrés au moins 2 121 urgences sanitairesdont 56% liés au climat. Rien qu’en 2019, environ 1,1 million de personnes dans la région africaine sont mortes prématurément de maladies liées à la pollution atmosphérique, ce qui représente un sixième de l’estimation mondiale de 7 millions de décès annuels. Dans notre mémoire récente, il y a le Cyclone Freddy en Afrique australe qui a tué au moins 676 personnes et déplacé des milliers de personnes Malawidétruisant d’énormes infrastructures, notamment des établissements de santé, des routes, des écoles et des systèmes d’approvisionnement en eau.

L’ère mondiale chaude: Concentrons-nous sur la santé pour faire face à la crise climatique

La santé des personnes et celle de la planète sont inextricablement liées, la science est claire à ce sujet. Selon Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques (IPCC), le changement des températures moyennes aggrave l’apparition de problèmes de santé existants, tels que le paludisme et d’autres maladies à transmission vectorielle. Un résumé du même rapport de l’OMA illustre comment les systèmes de santé peuvent facilement être paralysés par le changement climatique. De plus, une étude publiée plus tôt cette année par Société royale montre que le changement climatique a poussé le moustique responsable du paludisme à se déplacer vers des zones qu’il ne trouvait auparavant pas favorables à la reproduction. Dans un pays comme le Kenyapar exemple, des études ont montré que la prévalence de paludisme elle se déplace des régions endémiques connues, notamment autour de la région des lacs, vers les hautes terres.

Ces statistiques stupéfiantes dressent un tableau dévastateur de la perte et de la destruction de vies et de moyens de subsistance causées par le changement climatique et ses répercussions sur la santé de nos populations. C’est pour cette raison que nous pensons que nous ne devrions pas parler du changement climatique sans évoquer les statistiques de personnes qui meurent et souffrent de problèmes de santé liés au climat. Cette année, pour la première fois, le plus grand sommet mondial sur le climat organisé chaque année par Les Nations Unies aura une journée dédiée précisément à la question de l’impact du changement climatique sur la santé. Le président de 28e Conférence des Parties (Cop28) , Sultan Al Jabera fait l’annonce plus tôt cette année, déclarant que cette intégration élargirait la portée de l’adaptation climatique et favoriserait résilience climatiqueainsi que le renforcement d’autres mesures d’atténuation.

L’analyse du GIEC de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) révèle que les pertes et les dommages ont un impact impact dirigé sur santé publique, avec des coûts économiques et plus encore. Comme on dit, « la santé est une richesse » : l’économie d’un pays souffrira lorsque les personnes touchées par crise climatique ils ne pourront pas se permettre les soins de santé dont ils ont besoin pour améliorer leur qualité de vie. De plus, à l’instar de l’expérience de pandémie Comme l’a montré, une population confrontée à de graves problèmes de santé risque de subir la perte de son patrimoine culturel, de ses précieux savoirs autochtones, de son identité sociale et culturelle, avec des conséquences importantes également sur la santé mentale. Ces réalités démontrent la nécessité de faire quelque chose saluer et’ordre du jour clé des sommets sur climat.

Le Sommet Africain sur le Climat, une opportunité manquée ?

Il Sommet africain sur le climat représente un moment crucial pour aborder la question du climat et de la santé, une question de vie ou de mort pour notre population. L’ironie tragique ne nous échappe pas. Pendant longtemps, les dirigeants africains ont donné la priorité aux choses inanimées, à l’énergie, à l’agriculture et à l’infime contribution de notre continent à émissions mondiales de gaz à effet de serre, pourtant ils sont les nôtres communauté supporter le poids des impacts dévastateurs de changement climatique.

Malheureusement, les organisateurs semblent avoir négligé l’urgence de cette crise sanitaire, qui reste ostensiblement absente de l’ordre du jour du Sommet. Il ne s’agit pas d’un simple oubli, mais d’une omission inquiétante qui risque de gâcher une occasion en or d’amplifier la voix de l’Afrique sur la scène mondiale, notamment avec le 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) et le Cop28 qui se profilent à l’horizon.

Nous ne pouvons pas nous permettre de rater cette opportunité. Avec le saluer du Communautés africaines en jeu, nous devons saisir l’occasion pour appeler à l’inclusion de la santé dans le dialogue sur le changement climatique, en veillant à ce que les vulnérabilités et les besoins des populationsAfrique sont non seulement écoutés, mais également pris en considération marché mondial.

Position africaine unifiée

Néanmoins, des changements prometteurs se font jour : des acteurs clés tels que les ministres africains de la santé et les organisations de la société civile, notamment Amref Santé Afrique, mènent la charge pour placer la santé au cœur de l’agenda climatique, jetant ainsi les bases d’initiatives politiques importantes. Leurs efforts représentent une démarche stratégique visant à attirer l’attention des dialogues sur le climat vers une approche plus holistique et urgent.

Une réunion régionale organisée à Malawi la semaine dernière, avec des experts en santé climatique et des membres deLe Groupe Africain des Négociateurs (ANG)a servi de précurseur au position dell’Afrique sur la santé à Cop28. La position commune sera partagée avec les ministres et les partenaires clés lors du Sommet sur le climat et sera présentée à Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à l’occasion de la Cop28.

L’Afrique doit promouvoir les opportunités d’investissement qui contribuent à protéger les communautés vulnérables. Ces discussions seront présentées dans les salles de négociation de la COP28 plus tard cette année et devraient conduire à engagement légalement obligatoire.

Pour gagner le débat sur la crise climatique, la santé doit jouer un rôle moteur, notamment dans «ère d’ébullition mondiale», comme l’a déclaré le secrétaire général de la Nations Unies, Antonio Guterres. Nous devons commencer à considérer la crise climatique comme plus qu’un simple défi mondial abstrait, mais comme un problème de santé urgent qui doit être traité urgence.

Crédit photo Tony Wild



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