Les plus grandes entreprises françaises ont annoncé d’énormes bénéfices pour l’année précédente. Elles ont également battu des records en termes de dividendes versés et de rachat de leurs propres actions.
Tout va bien pour les grandes entreprises et leurs actionnaires. Très bien, même, et pour la troisième année consécutive. On peut à nouveau parler de superprofits : en 2023, les entreprises du CAC 40 – plus exactement 38 sur 40, car Alstom et Pernod Ricard ont des exercices décalés – ont cumulé 146,2 milliards d’euros de bénéfice net. Mieux encore qu’en 2022, mais un peu en dessous du record de 2021 (157 milliards), première année où les entreprises françaises avaient ensemble dépassé les 100 milliards de bénéfices, grâce notamment à Vivendi, riche de la vente d’Universal Music.
Le champion de la Bourse de Paris reste TotalEnergies, avec presque 20 milliards d’euros de bénéfice, comme en 2022. Les groupes du secteur du luxe surperforment également : Hermès, Kering, L’Oréal et LVMH totalisent à eux seuls près de 29 milliards d’euros. Les banques affichent une hausse de leurs profits de 17 %, avec près de 20 milliards d’euros pour le trio de tête, BNP Paribas, Crédit agricole et Société générale. L’automobile caracole, Renault ayant réalisé un bénéfice de 2,2 milliards d’euros après une perte de 350 millions en 2022 et Stellantis un bénéfice record de 18,6 milliards d’euros – le deuxième plus gros résultat de l’indice CAC 40. En 3e place, LVMH a enregistré un profit de 15,2 milliards d’euros, en hausse de 8 %.
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