2024-06-10 06:45:00
La récolte céréalière actuelle en Espagne se situera entre 20 et 21 millions de tonnes, selon les organisations agricoles, les coopératives, les entrepôts et les opérateurs du marché. Ces prévisions se confirmeraient tant que dans la moitié nord, notamment dans le Duero et l’Èbre, les conditions météorologiques seraient favorables dans les semaines à venir, pour que la chaleur ne s’aggrave pas et que les épis de blé ne se fanent pas. Une légère hausse des prix a été enregistrée dans le secteur. Cela arrive après la forte baisse de 2023, compte tenu de la baisse des productions résultant de conditions météorologiques négatives dans des pays comme la Russie, la Croatie et les États-Unis.
Avec ces chiffres, il s’agit d’une récolte inférieure à la moyenne, par rapport au chiffre record de 2020 avec 27 millions de tonnes. Cependant, cela double le minimum enregistré jusqu’à présent : c’était la saison dernière, avec un peu plus de 10 millions de tonnes à cause de la sécheresse. Une fois les récoltes commencées dans les provinces du sud de l’Andalousie avec de bons rendements, la campagne présente une situation inégale. La sécheresse a décimé la production principalement dans toutes les provinces de l’arc méditerranéen et dans certaines régions d’Aragon, tandis que dans d’autres, les rendements attendus aujourd’hui sont légèrement supérieurs à la moyenne.
L’Espagne a une consommation intérieure de céréales comprise entre 36 et 37 millions de tonnes pour la consommation humaine, l’alimentation animale et les usages industriels, ce qui implique une forte dépendance extérieure et la nécessité d’importer plus de 16 millions de tonnes.
Les organisations agricoles Asaja et Coag, ainsi que les coopératives agroalimentaires, ont demandé que le ministère de l’Agriculture tienne une table de sécheresse pour analyser la situation des différents secteurs touchés, depuis l’agriculture jusqu’à l’élevage extensif et l’apiculture.
Récolte inégale selon les territoires
Les estimations des Coopératives Agroalimentaires en céréales envisagent une production de 20,09 millions de tonnes dont 6,26 de blé tendre, 0,9 de blé dur, 7,7 d’orge, 3,6 de maïs, 0,74 d’avoine, 0,2 de seigle et 0,67 de triticale. Les prévisions de rendement, outre les effets négatifs qui pourraient survenir principalement dans une partie du centre et la moitié nord en raison de la chaleur et des incendies, envisagent une moyenne de 3.670 kilos par hectare pour toutes les céréales contre 3.330 en moyenne au cours des cinq dernières années. années.
Sur le volume de récolte attendu, 7,5 millions de tonnes correspondent à Castilla y León, contre 4,2 l’an dernier ; 3,7 à Castilla-La Mancha, avant le million en 2023 ; 3,2 millions à Aragon, contre deux millions l’année dernière ; 1,8 vers l’Andalousie contre 600 000 tonnes en 2023 ; 1,2 million d’Estrémadure contre 400 000 tonnes l’année dernière ; 972,00 vers la Catalogne ; et 900,00 Navarre.
Pour Coag, la sécheresse aurait touché près de 400 000 hectares, principalement à Albacete en Castille-La Manche, en Catalogne, une partie de l’Aragon, à Murcie, aux Baléares ou à La Rioja. Au contraire, les productions sont en bon état en Andalousie, en Estrémadure, dans la majeure partie de Castille-La Manche, du Duero et dans la partie la plus haute de l’Èbre.
Asaja estime la récolte de céréales d’hiver à 15,7 millions de tonnes, dont 5,7 correspondent au blé tendre, 0,7 au blé dur, 7,4 millions à l’orge, un million à l’avoine, 190 000 tonnes au seigle et 640 000 tonnes au triticale, suite au résultat négatif. effets de la sécheresse dans des zones comme la Catalogne, une partie de l’Aragon, Albacete et d’autres zones du sud-est de la péninsule. L’organisation attribue les faibles rendements à la limitation ou à l’interdiction de l’utilisation de produits phytosanitaires pour lutter contre l’augmentation des parasites, à la hausse des coûts de production et aux nombreuses questions sur les prix des importations moins chères.
Du côté des opérateurs, Infomarket envisage un maximum de 8,7 millions de tonnes d’orge, 6,7 millions de tonnes de blé tendre, 0,6 million de tonnes de blé dur et 3,5 millions de tonnes de maïs.
Les coûts augmentent
La campagne céréalière a également été marquée par les augmentations enregistrées des coûts de production, notamment l’augmentation des engrais, des semences et des traitements phytosanitaires. Ces augmentations de coûts, contrairement à la campagne précédente où les dépenses étaient compensées par une augmentation des prix perçus, se sont accompagnées cette fois d’une baisse des prix estimée par Coag à 26%. En un an, le prix de l’orge est passé d’une moyenne de près de 290 euros la tonne à 212 euros. En blé tendre et maïs, de 280 à une fourchette comprise entre 220 et 230 euros.
Dans le cas du marché des céréales, l’Union de Uniones dénonce l’existence de ventes à perte en raison de la différence de pouvoir entre agriculteurs et opérateurs et de l’insuffisance des mécanismes et moyens de contrôle d’office de la chaîne. À cette fin, il a soumis au Parlement un projet de loi présenté par ERC pour modifier la disposition actuelle et la rendre plus efficace.
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