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La semaine de la haute couture à Paris : de l’orientalisme au ballet, un défilé de folie des grandeurs

La semaine de la haute couture à Paris : de l’orientalisme au ballet, un défilé de folie des grandeurs

Paris (AFP) – L’orientalisme, le ballet et la folie des grandeurs ont marqué la semaine de la haute couture à Paris, qui présente les tenues les plus prestigieuses du monde de la mode, des créations uniques et sur mesure qui apparaîtront sur les tapis rouges et dans les galas.

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Fendi, arrivée au paradis

La marche est éthérée, pleine de grâce chez Fendi, l’un des derniers rendez-vous de ces quatre jours de défilés printemps-été 2024, qui s’achèvent jeudi.

Les silhouettes, entre fourreaux métalliques et mousseline pastel, sont verticales, avec des bandeaux poitrines-épaules qui cachent ces silhouettes d’Eve.

Alors, on danse ?

Chanel a rejoint le bal des créations de mode inspirées de la danse et du ballet (le “balletcore”), avec des femmes gracieuses à l’allure juvénile, pimpantes en tulle rose ou col pierrot et coiffées de sages noeuds dans les cheveux.

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“J’ai tâché de réunir la puissance et la finesse des corps et des vêtements dans une collection très légère, faite de tulle, de volants, de plissés et de dentelle”, dit Virginie Viard, directrice artistique de la maison.

Darjeeling illimité

Rahul Mishra, qui éblouit le public depuis plusieurs années avec une vision idiosyncrasique de son Inde natale, s’est inspiré cette fois des insectes, avec d’énormes papillons de nuit et des abeilles scintillantes.

Délire couturier

Chez Yuima Nakazato, créateur japonais féru d’expérimentation, le monde figé et aristocratique de la haute couture a eu sa dose de secousses, avec une performance autour du sang sur la scène blanche du Palais de Tokyo.

Le Français Franck Sorbier a tenté un “Chant des guérisseuses”, sur fond de polyphonies corses et de tenues de gitanes chic, avec un cheval à l’accueil et un sol tapissé de foin qui mettait au défi la logistique du très petit et feutré studio Harcourt, dans le 16e arrondissement.

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Enfin, l’un des spectacles de la semaine fut la performance de Julien Fournié, qui a rempli le théâtre Mogador pour son hommage aux vamps et femmes fatales perchées sur des talons vertigineux et laissé tombé le classique aller-retour sur le podium pour une performance groupée et dansée, hommage au cabaret.

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