La sénatrice affirme qu’aucune évaluation des risques sanitaires liés à l’utilisation de plomb pour reconstruire la toiture et la flèche de Notre-Dame de Paris n’a été réalisée par l’État. Elle dénonce ces risques et demande la suspension du chantier. Anne Souyris, sénatrice Europe Ecologie-Les Verts de Paris et porte-parole du groupe EELV au Sénat, a publié un message sur son compte X (anciennement Twitter) évoquant les “risques sanitaires” liés à l’installation de plus de 500 tonnes de plomb sur la cathédrale, affirmant qu’aucune évaluation de ces risques n’a été commandée par l’État.
Elle a également posé une question à la ministre de la Culture concernant l’utilisation du plomb dans la restauration de la cathédrale, ravagée par un incendie en 2019. La sénatrice a déclaré qu’elle s’était rendue devant la cathédrale ce jeudi matin avec plusieurs associations et syndicats pour exprimer son opposition à ce projet, qu’elle considère comme dangereux pour la santé publique. Elle a souligné que même l’architecte Viollet-le-Duc s’opposait à l’utilisation de matériaux toxiques dans la restauration de monuments historiques, et a rappelé que le plomb tue 5 millions de personnes par an dans le monde.
Bien que la silhouette de la flèche soit désormais visible au sommet des échafaudages de la cathédrale, la structure de la flèche doit encore être recouverte de ses ornements dans les prochains jours. La réouverture de la cathédrale n’est prévue que pour le 8 décembre 2024.
