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La situation du Covid en Charente: vaccination, pic épidémique et impact dans les écoles

La situation du Covid en Charente: vaccination, pic épidémique et impact dans les écoles
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Charente: le covid long, leur enfer quotidien

Méconnus, les Covid longs touchent pourtant des milliers de personnes. Elles vivent depuis des mois dans un flou médical. Leur état de santé leur impose souvent un changement complet de vie.

C’est en tout cas ce qu’indique Laurent Filleul, épidémiologiste et directeur régional de Santé publique Francel’établissement qui suit désormais le virus : « L’épidémie est derrière nous. Mais le virus est toujours présent, et il circule tout le temps même s’il y a un pic saisonnier. » À savoir l’arrivée des premiers frimas, la baisse des systèmes immunitaires et plus de temps passé en intérieur au contact d’autres personnes.

« Même si les dépistages ne sont plus obligatoires, on note tout de même une évolution sur les dernières semaines, faible mais visible. » Lors de la semaine 47, du 20 au 26 novembre, la Charente a connu 20 passages aux urgences pour des suspicions covid. Deux de plus qu’en semaine 46 quand la semaine 45, début novembre, avait enregistré 17 passages. But aucun passage en réanimation en Charente la semaine passée.

« Avec le temps et les transmissions, les virus mutent et s’adaptent. Dans le cas du covid, il semble qu’il soit moins virulent », développe Laurent Filleul, qui ajoute : « Bien que le covid reste la maladie infectieuse la plus surveillée au monde, avec le plus d’indicateurs et de données, il y a une hypothèse à laquelle nous ne connaissons pas encore la réponse : est-ce que l’intensité du covid diminue grâce à la vaccination ou à cause des capacités moindres du virus ? » Ce suivi a néanmoins évolué. C’est Santé publique France qui trace l’évolution du covid, désormais considéré comme une maladie saisonnière, et plus l’agence régionale de santé (ARS).

Le covid fait désormais partie de nos vies et il faut s’y habituer.

Les ventes de test en hausse

Autre indicateur, celui du nombre de tests positifs. En Charente, Santé publique France Nouvelle-Aquitaine en a recensé 69 cas sur 359 personnes testées en semaine 47, soit un taux de positivité de 19,2 %. C’était 17,9 % la semaine précédente and 15,6 % in semaine 45. « Mais comme ce sont de petits effectifs, la hausse est facilement visible », nuance Laurent Filleul.

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Marine Grosset, médecin infectiologue à l’hôpital de Giracconfirme le rebond : « Depuis mi-novembre, nous sommes rentrés dans le pic épidémique. » Une progression qui va de pair avec les bronchiolites, grippes et autres gastro-entérites. Soit la quadrature du cercle des maladies d’automne-hiver.

Derrière leur comptoir, les pharmaciens charentais notent eux aussi l’agitation. « Depuis la première partie du mois de novembre, on vend beaucoup plus de test » note Jeanne Lazard, responsable de la pharmacie de Basseau. Elle vaccine aussi contre le covid et la grippe, « surtout sur les personnes de plus de 65 ans, à risque, ou les professionnels de santé ». Jean-Marc Glémot, pharmacien à Baignes et élu à l’Ordre national des pharmaciens, confirme : « On fait plus de tests et il y a beaucoup de demande pour les autotests »souligne le professionnel. Who rappelle : « Il faut le matraquer, mais le plus important, ça reste d’appliquer les gestes barrières. Au moindre doute, on porte le masque ! »

Plus d’absence dans les écoles

Forcément, la hausse des cas de covid « revient clairement » dans les établissements scolaires selon Cédric Lazaro, directeur adjoint du lycée professionnel et du collège de Sainte-Marthe, à Angoulême. « Même si on n’a pas forcément le motif, on nous déclare plus de covid. » Avec, la semaine passée, 47 élèves absents sur 600. C’était 35 en début de mois et 25 avant les vacances automnales. « Depuis mi-novembre, on est à plus ou moins 40 élèves absents chaque semaine. »

Cédric Lazaro rappelle que « l’élève peut quand même venir s’il a le covid, mais il doit porter le masque ». Il n’en voit toutefois pas dans son établissement. Même règle pour les enseignants : « J’ai eu deux professeurs absents la semaine passée. Sinon, ils travaillent en portant le masque. »

Le masque et les gestes barrière, ce sont ceux qui reviennent au fil des discussions avec les professionnels de santé. Les bonnes pratiques ont vite quitté les usages : « Si on est malade, mesures barrière, masques et télétravail quand c’est possible » insiste Gilles Raymond, médecin généraliste à L’Isle-d’Espagnac and président du syndicat MG16. « Le réflexe devrait être automatique ! »

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#Santé #quartiers #dhiver #pour #covid
2023-12-03 20:10:22

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