La company De Lijn a entamé samedi la deuxième et plus importante étape du déploiement de son plan d’accessibilité de base, en concentrant les bus sur les lignes les plus demandées, entre les zones résidentielles et autres zones clés. Cette nouvelle organisation implique que 3 200 arrêts de bus disparaissent, principalement dans les zones rurales. Cela représente au total 17 % d’arrêts en moins qu’avant le lancement du plan d’accessibilité de base. Là où il y a peu ou pas de passages de bus, les usagers pourront commander – via l’application Hoppin, le site web ou par téléphone – un transport flexible. Celui-ci peut être réservé de 30 jours à 30 minutes à l’avance. Le budget alloué aux “Flexbus” est deux fois plus élevé (60 millions d’euros) que celui auparavant réservé aux bus sur commande (30 millions d’euros).
Le nouveau plan a fait l’objet de vives critiques de la part d’organisations d’usagers de transports publics et d’experts en mobilité. “Ce plan n’émane pas que de De Lijn. Il a été discuté et approuvé avec les villes et les communes”, a affirmé Ann Schoubs lors de la présentation de la nouvelle offre samedi à Louvain. La société assure qu’elle va désormais ‘monitorer la situation” et qu’elle procédera “aux ajustements nécessaires”.
Des actions ont été menées samedi contre le nouveau plan de transport de De Lijn dans les chefs-lieux des cinq provinces flamandes. À Louvain, une cinquantaine de personnes, parmi lesquelles la co-présidente de Groen Nadia Naji et le député Vooruit Bruno Tobback, ont protesté. Sur des pancartes, on pouvait lire : “Il n’y aura pas de cadeau pour l’Épiphanie cette année parce que les rois mages sont dans le désert des transports”.
“Les personnes dont l’arrêt habituel est supprimé et qui n’ont pas d’alternative en payent les frais. Nous ne comprenons pas que les villes et les communes aient approuvé ce plan”, a de son côté fustigé Michel Van Oosterwyck, secrétaire syndical chez ACV-CSC Transcom.
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