La star de l’art numérique Refik Anadol construit le premier musée de l’IA

Animation du projet de musée de l'IA (Image : Dataland)
Animation du projet de musée de l’IA (Image : Dataland)

vendredi 27 septembre 2024 06:59

La banque privée suisse Julius Baer vient de léguer son œuvre « Glacier Dreams » au Kunsthaus de Zurich. Aujourd’hui, l’artiste turco-américain Refik Anadol cherche de nouveaux superlatifs : un musée de l’IA.

L’art entre ainsi dans une nouvelle dimension : le projet Musée Dataland vise à créer une synergie entre la créativité humaine et l’intelligence artificielle (IA).

Prévu pour ouvrir en 2025, le musée sera situé au cœur de Los Angeles au Grand LA, conçu par l’architecte Franck Gehry.

Parfums générés par l’IA

Le projet a été initié par l’artiste turco-américain Refik Anadolqui a conçu Dataland comme un « espace de vie » dans lequel le Large Nature Model joue un rôle central. Ce modèle utilise des données réelles, notamment des images et des enregistrements audio, pour les transformer en œuvres d’art.

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L’artiste IA Refik Anadol (Image : Dataland)

Un ajout est l’intégration de parfums générés par l’IA, qui ont été développés en collaboration avec un studio de parfumerie et donnent aux expositions une dimension immersive.

Expérience interactive

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Atelier de Refik Anadol (Image : Dataland)

Selon l’annonce, Dataland souhaite offrir une expérience interactive unique et inviter les visiteurs de différents domaines à s’initier aux nouvelles technologies telles que l’apprentissage automatique et la visualisation sensorielle.

Le musée servira d’archives publiques pour les ensembles de données naturelles et proposera à la fois des plateformes d’apprentissage en ligne et une collection d’œuvres d’art générées par l’IA.

Centre révolutionnaire

Héros du bâtiment 555Héros du bâtiment 555

Ouverture prévue : 2025 (Image : Dataland)

Bien que la date exacte d’ouverture ne soit pas encore connue, le musée utilise déjà des énergies renouvelables pour la recherche sur l’IA menée sur les serveurs de Google dans l’Oregon.

En vue de Dataland, les initiateurs envisagent un « centre révolutionnaire » qui représenterait l’interface entre technologie et expression artistique.

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