Parmi les dispositifs de neurostimulation utilisés dans le traitement de l’épilepsie généralisée, la stimulation cérébrale profonde est plus efficace que la stimulation du nerf vague pour réduire la fréquence des crises, comme le rapporte une étude. D’autre part, bien que les résultats de la neurostimulation réactive soient prometteurs, des recherches supplémentaires sont nécessaires.
Les chercheurs ont mené une méta-analyse pour comparer les résultats des trois dispositifs de neurostimulation disponibles pour traiter l’épilepsie généralisée : la stimulation du nerf vague, la stimulation cérébrale profonde et la neurostimulation réactive. Conformément aux directives PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses), plusieurs bases de données en ligne ont été recherchées pour des études pertinentes en utilisant la combinaison de mots-clés suivante.
La recherche initiale a donné 4 409 articles, dont 20 études remplissaient les critères d’éligibilité et ont été incluses dans la méta-analyse. Sept études portaient sur la stimulation du nerf vague (n = 510) et neuf sur la stimulation cérébrale profonde (n = 87). Les cinq études sur la neurostimulation réactive (n = 18) disposaient de données insuffisantes pour une méta-analyse.
Les durées moyennes de suivi étaient de 39,1 mois pour la stimulation du nerf vague, de 23,1 mois pour la stimulation cérébrale profonde et de 22,3 mois pour la neurostimulation réactive.
Les données regroupées, obtenues à l’aide d’un modèle à effets aléatoires, ont montré que la stimulation cérébrale profonde était associée à une réduction significativement plus importante de la fréquence des crises par rapport à la stimulation du nerf vague (64,8 %, intervalle de confiance à 95 % [CI], 54,4–75,2 contre 48,3 %, IC à 95 %, 38,7–57,9 ; p=0,02).
