La cheffe du Secrétariat d’État à l’économie (Seco) s’est entretenue avec de hauts représentants du gouvernement américain à Washington. C’est ce qui ressort des échanges de la diplomate économique.
La cheffe du Seco a aplani les tensions commerciales avec les États-Unis à Washington. Helene Budliger Artieda, cheffe du Seco, a rencontré le chef de cabinet du représentant au commerce du président américain. Selon un communiqué, la délégation suisse a pu réfuter les accusations américaines de pratiques commerciales déloyales.
Ce voyage rapide à Washington semble avoir porté ses fruits. La plus haute diplomate économique suisse a obtenu des rendez-vous dans les principaux départements du nouveau gouvernement.La secrétaire d’État a été la première émissaire de Berne à être reçue par le représentant au commerce, le ministère des Finances et d’autres agences gouvernementales.
Lors de ces entretiens, l’atmosphère était « très amicale », a déclaré la cheffe du Seco. Elle a expliqué à Sam Mulopulos, chef de cabinet du nouveau représentant au commerce, que l’accusation de « pratiques commerciales déloyales » à l’encontre de la Suisse n’était pas justifiée.Budliger Artieda a également souligné que les entreprises suisses avaient créé plus de 400 000 emplois bien rémunérés aux États-unis.
Mulopulos connaît bien la Suisse. Pendant de nombreuses années, il a conseillé le sénateur républicain Rob Portman, dont la famille est originaire du canton de Soleure, sur les questions commerciales. Il s’est dit heureux de s’entretenir avec une représentante de haut rang du gouvernement suisse dès le début de son mandat.
Des droits de douane punitifs sont probables
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Budliger Artieda n’a pas souhaité répondre à la question de savoir si cela suffirait à éviter que le président américain n’épargne la Suisse dans la guerre commerciale imminente. Elle a déclaré avoir convenu avec ses interlocuteurs américains de garder le silence sur le contenu des discussions.
Il est fort probable que l’avis du représentant au commerce et de son principal conseiller sur la Suisse n’ait pas d’importance. Les décisions concernant les futurs droits de douane punitifs, qui pourraient également affecter les médicaments ou les montres suisses, seront probablement prises de toute façon par le président américain seul.Il a déjà clairement indiqué qu’à partir du 2 avril, il imposerait des droits obligatoires sur la quasi-totalité des marchandises importées. Seul le montant de ces droits de douane reste incertain.
« Les négociations sur la suppression de certains droits de douane, voire la conclusion d’un accord commercial plus large », n’auraient lieu qu’après cette date, a récemment écrit le « New York Times ». Le journal faisait référence à des discussions entre une délégation canadienne et de hauts représentants du gouvernement américain. Les américains auraient toutefois indiqué à leurs hôtes du pays voisin du nord que cette approche s’appliquerait à tous les partenaires commerciaux des États-Unis. Donc : d’abord des droits de douane punitifs, puis des discussions.
La Suisse espère néanmoins sortir indemne de la guerre commerciale déclenchée par Trump. Cela tient également au fait que Berne, contrairement à l’UE ou au Canada, ne veut pas recourir à des contre-mesures. « La Suisse ne participera pas à une guerre commerciale », a déclaré récemment Budliger Artieda dans une interview. Un petit État de 9 millions d’habitants n’a pas les moyens d’impressionner une grande puissance de plus de 341 millions d’habitants, a déclaré la secrétaire d’État.
Les perspectives pour les finances fédérales sont incertaines sans allègement. Une détérioration du solde est attendue pour les assurances sociales en raison des dépenses plus élevées pour la 13e rente AVS.Telles sont les prévisions de l’Administration fédérale des finances.
Visite de la cheffe du Seco à Washington : Apaisement des tensions commerciales avec les États-Unis
Helene Budliger Artieda, cheffe du Secrétariat d’État à l’économie (Seco), s’est rendue à Washington pour discuter des tensions commerciales avec les États-Unis. Cette visite a permis d’apaiser les tensions, la délégation suisse ayant réfuté avec succès les accusations de pratiques commerciales déloyales. Mme Budliger Artieda a rencontré des hauts représentants du gouvernement américain, notamment le chef de cabinet du représentant au commerce, Sam Mulopulos, dans une atmosphère décrite comme “très amicale”. Elle a souligné la contribution des entreprises suisses à l’économie américaine,avec plus de 400 000 emplois créés.
Malgré ces échanges positifs,la menace de droits de douane punitifs à partir du 2 avril reste réelle.La décision finale concernant l’request de ces droits, qui pourraient affecter des secteurs clés comme la pharmaceutique et l’horlogerie, dépendra du président américain. La Suisse, contrairement à d’autres pays, a choisi de ne pas recourir à des mesures de rétorsion, privilégiant la diplomatie.
Tableau récapitulatif : Visite de la cheffe du Seco à Washington
| Point clé | Description |
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| Objectif de la visite | Apaisement des tensions commerciales avec les États-Unis. |
| Résultats | Réfutation des accusations de pratiques commerciales déloyales.|
| Rencontres clés | Chef de cabinet du représentant au commerce américain,autres agences. |
| Menace persistante | Possibilité de droits de douane punitifs à partir du 2 avril. |
| Position de la Suisse | Pas de contre-mesures, privilégie la diplomatie. |
| Impact potentiel | Incertitude sur les finances fédérales suisses en cas de droits de douane. |
FAQ
Q : La Suisse a-t-elle réussi à éviter les droits de douane ?
R : Non, la visite a permis d’apaiser les tensions mais la menace de droits de douane punitifs reste réelle. La décision finale dépend du président américain.
Q : Quelle est la position de la Suisse face à la guerre commerciale ?
R : La Suisse ne participera pas à une guerre commerciale et ne prévoit pas de contre-mesures.
Q : Quelles sont les conséquences potentielles pour la Suisse ?
R : Des droits de douane pourraient avoir un impact négatif sur les finances fédérales suisses.