La Terre compte désormais huit milliards d’habitants – et ce n’est pas fini

La Terre compte désormais huit milliards d’habitants – et ce n’est pas fini
  • Il y a maintenant huit milliards d’humains sur la planète.
  • La plupart des experts disent que ce n’est pas le nombre d’habitants sur Terre qui pose problème, mais la surconsommation des ressources par les plus riches.
  • La population actuelle est plus de trois fois supérieure à celle de 2,5 milliards de personnes dans le monde en 1950.
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Un bébé né quelque part mardi sera la huitième milliardième personne dans le monde, selon une projection des Nations Unies.

“Cette étape est l’occasion de célébrer la diversité et les progrès tout en tenant compte de la responsabilité partagée de l’humanité pour la planète”, a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans un communiqué.

L’ONU attribue la croissance au développement humain, les gens vivant plus longtemps grâce aux améliorations de la santé publique, de la nutrition, de l’hygiène personnelle et de la médecine.

C’est aussi le résultat de taux de fécondité plus élevés, en particulier dans les pays les plus pauvres du monde – dont la plupart se trouvent en Afrique subsaharienne – mettant en péril leurs objectifs de développement.

Combien c’est trop ?

La croissance démographique a également amplifié les impacts environnementaux du développement économique.

Mais alors que certains craignent que huit milliards d’humains ne soient trop pour la planète Terre, la plupart des experts disent que le plus gros problème est la surconsommation des ressources par les personnes les plus riches.

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“Certains craignent que notre monde soit surpeuplé”, a déclaré Natalia Kanem, directrice du Fonds des Nations unies pour la population. “Je suis ici pour dire clairement que le simple nombre de vies humaines n’est pas une cause de peur.”

Joel Cohen, du Laboratoire des populations de l’Université Rockefeller, a déclaré à l’AFP que la question de savoir combien de personnes la Terre peut supporter a deux aspects : les limites naturelles et les choix humains.

Nos choix font que les humains consomment bien plus de ressources biologiques, telles que les forêts et les terres, que la planète ne peut en régénérer chaque année.

La surconsommation d’énergies fossiles, par exemple, entraîne davantage d’émissions de dioxyde de carbone, responsable du réchauffement climatique.

“Nous sommes stupides. Nous avons manqué de prévoyance. Nous sommes cupides. Nous n’utilisons pas les informations dont nous disposons. C’est là que résident les choix et les problèmes”, a déclaré Cohen.

Cependant, il rejette l’idée que les humains sont une malédiction sur la planète, affirmant que les gens devraient avoir de meilleurs choix.

Ralentissement de la croissance

La population actuelle est plus de trois fois supérieure à celle de 2,5 milliards de personnes dans le monde en 1950.

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Cependant, après un pic au début des années 1960, le taux de croissance de la population mondiale a considérablement ralenti, a déclaré à l’AFP Rachel Snow du Fonds des Nations unies pour la population.

La croissance annuelle est passée d’un sommet de 2,1 % entre 1962 et 1965 à moins de 1 % en 2020.

Selon les projections des Nations Unies, cela pourrait encore chuter à environ 0,5% d’ici 2050 en raison d’une baisse continue des taux de fécondité.

L’ONU prévoit que la population continuera de croître pour atteindre environ 8,5 milliards en 2030, 9,7 milliards en 2050 et culminera autour de 10,4 milliards dans les années 2080.

D’autres groupes ont cependant calculé des chiffres différents.

L’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) basé aux États-Unis a estimé dans une étude de 2020 que la population mondiale atteindrait son maximum d’ici 2064, sans jamais atteindre 10 milliards, et tomberait à 8,8 milliards d’ici 2100.

Mort noire

Depuis l’émergence des premiers humains en Afrique il y a plus de deux millions d’années, la population mondiale a explosé, avec seulement des pauses passagères pour le nombre croissant de personnes partageant la Terre.

Nos ancêtres étaient des chasseurs-cueilleurs, qui ont eu peu d’enfants par rapport aux populations sédentarisées plus tard afin de maintenir leur mode de vie nomade.

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L’introduction de l’agriculture à l’époque néolithique, vers 10 000 av. J.-C., a entraîné le premier grand bond démographique connu.

Avec l’agriculture est venue la sédentarisation et la capacité de stocker de la nourriture, ce qui a fait monter en flèche les taux de natalité.

D’environ six millions en 10 000 avant JC, la population mondiale est passée à 100 millions en 2 000 avant JC puis à 250 millions au premier siècle après JC, selon l’Institut français d’études démographiques.

À la suite de la peste noire, la population humaine a chuté entre 1300 et 1400, passant de 429 à 374 millions.

D’autres événements, comme la peste de Justinien, qui a frappé la Méditerranée pendant deux siècles de 541 à 767, et les guerres du début du Moyen Âge en Europe occidentale, ont également provoqué des baisses temporaires du nombre d’humains sur Terre.

À partir du XIXe siècle, la population a commencé à exploser, en grande partie grâce au développement de la médecine moderne et à l’industrialisation de l’agriculture, qui ont stimulé l’approvisionnement alimentaire mondial.

Depuis 1800, la population mondiale a été multipliée par huit, passant d’environ un milliard à huit milliards.

Le développement de vaccins était essentiel, le vaccin contre la variole aidant particulièrement à zapper l’un des plus grands tueurs de l’histoire.

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