Home » International » La Terre se réchauffe à un rythme catastrophique – les scientifiques tirent la sonnette d’alarme – UNIAN

La Terre se réchauffe à un rythme catastrophique – les scientifiques tirent la sonnette d’alarme – UNIAN

by Nouvelles
La Terre se réchauffe à un rythme catastrophique – les scientifiques tirent la sonnette d’alarme – UNIAN

Il a été établi que la planète se réchauffe à un rythme catastrophique et que pour éviter de terribles processus irréversibles, les émissions dans l’atmosphère doivent être réduites à zéro.

Selon France 24, l’avertissement provient d’études impliquant plus de 50 scientifiques de premier plan. Ces documents ont été publiés le 5 juin.

Selon les conclusions des experts, l’analyse s’est basée sur les indicateurs de la dernière décennie. Il note notamment qu’entre 2014 et 2023, la température a augmenté de 0,26 degrés Celsius. Au cours de la même période, la température moyenne de la surface mondiale a atteint 1,19 °C, soit un niveau supérieur à la référence préindustrielle de 1850-1900.

“Le réchauffement d’origine humaine s’accélère à un rythme sans précédent…”, indique l’étude.

Il est rappelé que le sommet climatique COP29 de l’ONU devrait se tenir à Bakou (Azerbaïdjan) en novembre 2024 et que l’étude fait partie d’une série d’évaluations climatiques périodiques. Ils doivent combler le vide entre les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’ONU, publiés en moyenne tous les six ans depuis 1988.

“Dans l’Accord de Paris de 2015, issu du précédent sommet de la COP, les pays ont convenu de limiter le réchauffement climatique à “bien en dessous” de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels, tout en visant une limite plus sûre de 1,5°C. Le rapport, publié. mercredi, on lit que d’ici fin 2023, l’activité humaine a fait monter les températures de 1,31°C au-dessus des niveaux préindustriels », écrit France 24.

Autrement dit, la Terre s’est réchauffée globalement de 1,43 °C, en tenant compte d’autres facteurs naturels, notamment le phénomène météorologique El Niño.

Comme indiqué précédemment, un autre facteur contribuant au réchauffement est la diminution de la quantité de certaines particules polluantes dans l’atmosphère qui réfléchissent une partie de l’énergie solaire vers l’espace.

“La principale raison est la diminution de la pollution atmosphérique, d’abord en Europe et aux Etats-Unis (pluies acides) et plus récemment en Asie, notamment en Chine”, a déclaré à l’AFP Glen Peters, du Centre norvégien de recherche internationale sur le climat (CICERO).

Des réglementations mondiales plus strictes en matière de transports maritimes et une diminution de l’utilisation de l’énergie alimentée au charbon ont également contribué à réduire les émissions de dioxyde de soufre, ce qui a également eu un effet de refroidissement.

Mais le principal facteur du réchauffement climatique est de loin « les émissions de gaz à effet de serre, qui atteignent des niveaux record », indique l’étude.

Les émissions annuelles moyennes pour la période 2013-2022 étaient de 53 milliards de tonnes de dioxyde de carbone et d’autres équivalents gazeux – provenant principalement de l’utilisation de combustibles fossiles tels que le pétrole et le gaz, indique le rapport. En 2022, les émissions s’élevaient à 55 milliards de tonnes.

«Cela signifie que le budget carbone mondial – la quantité estimée de gaz à effet de serre pouvant être émis avant que la température de la planète ne dépasse le seuil de 1,5°C – diminue rapidement… En 2020, le GIEC a estimé que le budget carbone restant était d’environ 500 milliards de tonnes de CO2 d’ici début 2024, le budget est tombé à environ 200 milliards de tonnes », préviennent les scientifiques.

Lire aussi :

L’auteur principal du rapport, Piers Forster, a déclaré qu’il y avait “un peu d’optimisme” dans au moins une conclusion. Le taux de croissance des émissions au cours de la dernière décennie semble avoir ralenti depuis 2000, ce qui, selon lui, indique que « nous n’allons pas nécessairement assister à une accélération significative du changement climatique ».

Cependant, le co-auteur Pierre Friedlingstein a déclaré lors d’une conférence de presse que le ralentissement n’est pas suffisant pour éviter le changement climatique.

“Nous n’avons pas besoin que les émissions soient stables. Nous avons besoin que les émissions atteignent zéro. Tant que les émissions resteront au même niveau, le réchauffement se poursuivra au même niveau”, a-t-il déclaré.

Le scientifique a ajouté que sans changement significatif des émissions, le seuil de 1,5°C sera dépassé et deviendra une « moyenne à long terme » au cours de la prochaine décennie.

Comme l’a rapporté UNIAN, dans la région de Poltava, en raison du niveau élevé des eaux du Dniepr, le barrage de protection du réservoir de Krementchoug est en train d’être détruit. Selon le président de la communauté de Gradiz, Miroslav Nosa, à cause de cela, l’un des villages pourrait se retrouver sans communication avec la terre. En particulier, des zones d’urgence se sont formées sur le barrage du réservoir de Krementchoug et le littoral est également sujet à destruction.

La structure en béton armé se brise et tombe déjà – les dalles sont déjà « suspendues » dans les airs, leur base a été emportée. Cette année, ils tomberont probablement, puis l’eau se rapprochera de la route.

Les villages de Mozolievka et Shushvalyka sont les plus proches de la zone dangereuse et pour ces derniers, le barrage est le seul lien avec la terre.

Vous pourriez également être intéressé par des actualités :

2024-06-06 05:40:00
1717648273


#Terre #réchauffe #rythme #catastrophique #les #scientifiques #tirent #sonnette #dalarme #UNIAN

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.