La thérapie par la chaleur du sauna réduit la tension artérielle et améliore la santé cardiovasculaire globale

La thérapie par la chaleur du sauna réduit la pression artérielle chez les personnes d’âge moyen, selon des chercheurs de l’Université Brigham Young dans l’Utah. L’étude a également révélé que sa méthode de sauna spécifique abaissait la température centrale du corps plus que les méthodes utilisées dans les études de chaleur précédentes. Les chercheurs présenteront leurs travaux cette semaine à l’American Physiology Summit, la réunion annuelle phare de l’American Physiological Society (APS), à Long Beach, en Californie.

L’exposition au sauna est un type de thermothérapie passive. Il a gagné en popularité en tant que moyen d’améliorer la santé cardiovasculaire globale. L’hypertension artérielle peut entraîner de graves problèmes de santé, tels que les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, les problèmes oculaires et les maladies rénales. Cela pourrait également endommager vos artères, restreindre le flux sanguin et l’oxygène vers le cœur.

L’étude actuelle était basée sur des travaux antérieurs en Finlande montrant une tendance selon laquelle les personnes qui utilisaient fréquemment le sauna pendant au moins 19 minutes ou plus étaient moins susceptibles de développer une maladie cardiovasculaire que celles qui ne l’utilisaient pas. De nouvelles recherches ont montré que la réponse physiologique à une seule séance de sauna était identique chez les adultes jeunes et d’âge moyen. Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont étudié 10 hommes et femmes âgés de 18 à 30 ans et huit hommes et femmes âgés de 50 à 64 ans. Les participants ont subi 40 minutes d’exposition au sauna divisées en séances de 20 minutes à 176 degrés Fahrenheit. Aucun effet indésirable n’a été observé chez les participants.

Cela suggère que nous n’avons peut-être pas besoin d’aller à l’extrême pour voir des améliorations de la santé cardiovasculaire lors de l’utilisation de la thermothérapie sur une plus longue période de temps.”

Olivia Leach, étudiante à la maîtrise à l’Université Brigham Young et première auteure de l’étude