La tragédie du Titan et la spirale de la coquille du mollusque | La hache de pierre | Science

La tragédie du Titan et la spirale de la coquille du mollusque |  La hache de pierre |  Science

2023-06-29 13:36:38

Le ‘Nautilus’, illustration de 1870.Wikimédia Commons.

Le submersible naufragé dans les eaux de l’Atlantique Nord était une petite capsule qui contenait cinq personnes, quatre passagers et un pilote. Comme on le sait, tous ont perdu la vie après l’implosion catastrophique.

Le malheur de sa dernière descente nous amène à nos premières lectures, celles dans lesquelles apparaît un sous-marin dirigé par le capitaine Nemo, un personnage enveloppé de mystère qui parcourt les profondeurs de la mer avec des intentions non seulement scientifiques mais aussi politiques.

Avant que le commandant Costeau ne nous révèle les mystères des mers, Jules Verne nous a plongés dans cette partie du monde qui s’identifie tant à l’inconscient. Il l’a fait à l’aide de la fiction, nous transportant dans un sous-marin qui fait partie de l’imaginaire collectif et qu’il a nommé Nautileun nom très approprié, comme nous le dit Caspar Henderson dans Le livre des êtres presque imaginaires (Grenier des livres), paru il y a quelques mois.

Suivant le modèle du bestiaire médiéval, le journaliste Caspar Henderson nous emmène dans un voyage à travers d’autres mondes qui sont contenus dans celui-ci, et pointe du doigt les axolotls, les éponges, les araignées sauteuses, les ours d’eau, les diables épineux et même plus d’une vingtaine d’êtres vivants qui Nous n’aurions jamais pu imaginer qu’ils existaient. Parmi eux figure le Nautileun mollusque céphalopode qui n’a pas abandonné sa coquille car c’est précisément l’enveloppe qui le maintient à flot grâce à ses chambres internes qu’il remplit lui-même de gaz ou de liquide, selon la profondeur où il choisit de se trouver.

Caspar Henderson nous raconte que les ancêtres de ce mollusque – les anciens nautiloïdes – utilisaient si efficacement leurs tentacules qu’ils étaient les principaux prédateurs des fonds marins à l’époque ordovicienne, une période qui commença il y a environ 488 millions d’années et dura jusqu’à il y a 443 millions d’années. . années.

Arrivés ici, grâce à l’imagination, nous pouvons atteindre ces temps, où la Terre tournait sur son axe plus vite que maintenant, où le jour avait vingt et une heures et l’année quatre cent dix-sept jours, et la Lune était si proche que la les marées étaient plus hautes, ce qui conditionnait « le rythme de croissance des organismes marins », comme l’explique Caspar Henderson dans le chapitre consacré à Nautileoù l’histoire d’Italo Calvino intitulée la distance de la lune dont nous parlerons une autre fois.

Parce qu’actuellement le Nautile Il se compose de vingt-neuf feuilletages par chambre, ce qui correspond au mois lunaire. Mais il semble qu’à l’époque de l’Ordovicien il ait eu environ neuf plaques, ce qui laisse penser que le mois lunaire durait aussi longtemps. Ce n’est qu’un détail, une curiosité scientifique parsemée de littérature, une parmi tant d’autres que l’on retrouve dans ce livre populaire qui respire l’amour de la nature à chacune de ses pages.

Avec votre lecture, on comprend que l’environnement est aussi une des parties essentielles d’un être vivant, et on comprend aussi que si on transfère cinq personnes dans l’environnement claustrophobe d’une capsule submersible, la probabilité que la capsule implose après immersion correspond au degré de crédibilité de l’événement avant qu’il ne se produise. Et ici, personne ne pouvait croire que ce qui s’était passé pouvait arriver. Pour cette raison, ce qui s’est passé fait déjà partie de la chronique des événements.

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