Nouvelles Du Monde

La transition vers la maternelle : l’expérience de Marie-Claude Savard et ses conseils pour les parents

La transition vers la maternelle : l’expérience de Marie-Claude Savard et ses conseils pour les parents

La fin du mois d’août est invariablement synonyme de rentrée scolaire. Si la plupart des enfants s’habituent avec le temps à ce rituel, la transition entre la garderie et la maternelle reste une étape particulièrement difficile, durant laquelle les changements sont importants. Marie-Claude Savard a vécu cette transition l’année dernière avec sa fille, Charlotte, et va la revivre cette année avec son fils, Henri. Elle a accepté de nous parler de son expérience et de nous donner quelques conseils.

Marie-Claude, comment envisages-tu la rentrée à la maternelle d’Henri ? C’est une grosse étape pour lui car il est né le 17 septembre. Il sera donc plus jeune que les autres, et cela vient avec son lot de défis. L’année dernière, j’ai travaillé avec le ministère de l’Éducation pour l’entrée à la maternelle de ma fille, Charlotte, afin d’assurer un lien entre la garderie et l’école. Ils m’ont demandé de collaborer à nouveau cette année car il est très important que l’enseignant et l’éducateur établissent un lien, surtout avec un petit garçon, car nous savons que l’école est plus difficile pour les garçons. C’est quand même une grande transition.

Henri est-il content de passer cette étape? Oui, notamment parce qu’il a une grande sœur. Cet été, elle fait beaucoup d’activités : un camp de gym, un autre de danse… Il regarde ça pendant qu’il est encore à la garderie et il se demande quand sera son tour. Il a hâte de grandir. Nous savons que nous allons perdre notre bébé.

Comment l’as-tu préparé à cette transition vers la maternelle? Quand Charlotte a terminé son année scolaire, elle est rentrée à la maison avec tous ses projets de l’année, et nous avons fait un grand scrapbook en famille. Cela a permis à Henri de savoir un peu à quoi s’attendre pour l’année suivante. Il a vu que ce ne serait pas tout de suite la grande école, qu’il y aurait encore du dessin, du jeu, de l’activité physique… C’est vraiment à travers l’expérience de Charlotte qu’il a pu visualiser et comprendre ce que cela serait. Il venait aussi avec moi lorsque j’accompagnais sa sœur à l’école, donc il est habitué aux lieux. Je pense que c’est moins angoissant pour lui.

Lire aussi  Design week, l'autre salon est signé par l'industrie automobile. Voici les événements à ne pas manquer

Avez-vous participé aux portes ouvertes de l’école? Oui, au mois de juin. L’école avait même organisé un tapis rouge et offert un ballon à chaque enfant. Je pense que cela lui a donné envie d’aller dans cette école, car il s’est senti important. De plus, il aura la même enseignante que Charlotte.

C’est aussi bénéfique pour les parents, non? Absolument, car je me sentais un peu incompétente pendant toute l’année scolaire de ma fille. C’est aussi une grande transition familiale, même pour les parents, car nous faisons équipe avec l’école. Mais nous ne savons pas comment fonctionnent les services de garde, les déjeuners, le service de traiteur, les journées pédagogiques, le système de communication… J’étais parfois complètement perdue. Mais cette année, cela ira mieux. Je pense qu’Henri, en tant que bon deuxième enfant dans une famille, aura une meilleure expérience que sa sœur.

Vous êtes-vous posé des questions sur le choix de l’école? Nous avons de la chance car nous avons acheté notre maison avant d’avoir des enfants, sans jamais remarquer qu’il y avait une petite école primaire publique du quartier juste à côté. Comme ma voisine, Mariloup Wolfe, a envoyé ses deux fils dans cette école, je connaissais quelqu’un qui avait traversé ce processus. De plus, la plupart des enfants de la garderie que fréquentaient les miens vont ensuite dans cette école, donc ils continuent de côtoyer les mêmes amis. Avec deux enfants dans la même école, les rituels vont aussi changer. Sais-tu comment vous allez vous organiser? Pas encore. Cela me stresse un peu, mais je prendrai les choses au jour le jour. Nous avions une nounou, Chloé, qui est restée avec nous pendant sept ans, mais elle nous a quittés en juin dernier car elle a terminé ses études universitaires et va travailler ailleurs. J’ai perdu mon soutien extérieur, donc les enfants devront aller au service de garde, qui ferme à 18 heures, à l’heure où je finis à la radio… Mon conjoint travaille dans la production télévisuelle et ses horaires sont atypiques. Je me suis arrangée avec certaines mamans qui pourraient m’aider occasionnellement. J’ai également demandé à mes collègues de travail s’ils étaient d’accord que je parte parfois plus tôt pour aller chercher mes enfants à l’école. Comme pour tous les parents, concilier travail et famille est un défi et apporte son lot d’insécurités. Je ne sais pas encore comment je vais m’organiser, mais je trouverai une solution.

Lire aussi  Les agriculteurs affirment que les nouvelles dates de pique-nique électrique auront un impact sur la récolte de 2024

La rentrée scolaire signifie également l’achat de nouveaux cartables et de tout le matériel nécessaire. Comment cela se passe-t-il chez vous? C’est mon affaire et cela me rend folle! Nous ne le faisons pas en famille car ils sont encore un peu jeunes. Nous commencerons cette tradition l’année prochaine. Mais je dois avouer que j’adore ça! Je choisis moi-même les fournitures. Je veux que ce soit une fête quand ils découvriront leurs nouveaux cartables, leurs crayons et toutes leurs affaires.

Quels sont tes propres souvenirs de rentrée scolaire? J’ai eu une enfance nomade. Mes parents étaient séparés, donc j’allais toujours d’un quartier à un autre. Chaque rentrée scolaire nécessitait beaucoup d’adaptation car j’allais dans une nouvelle école presque chaque année, du primaire au secondaire. Il m’arrivait même de changer d’établissement en plein milieu de l’année scolaire. C’était un peu stressant, mais j’étais bonne à l’école et je me faisais facilement de nouveaux amis. Cela m’a formée car aujourd’hui je suis très flexible. Je m’adapte facilement aux changements, aux nouvelles structures, et je comprends rapidement les choses. Cela fait de moi une adulte très adaptable qui trouve le bonheur partout.

Lire aussi  Comment ma musique a sauvé un fan de la dépression - chanteuse de gospel

Aimais-tu l’école? J’apprenais vite, j’avais souvent terminé avant tout le monde. J’ai eu des professeurs qui m’ont initiée à la lecture très tôt. J’ai eu la chance d’avoir d’excellents enseignants au fil du temps, mais j’étais aussi rebelle. J’ai été renvoyée de plusieurs écoles. L’adolescence a été moins facile pour moi.

Est-ce important pour toi de transmettre cet amour de l’école, cette envie d’apprendre à tes enfants? Absolument. Je souhaite que mes enfants aient le plus d’options possibles, qu’ils soient le mieux adaptés possible, pas seulement en termes de connaissances académiques. Je ne pense pas être une mère axée uniquement sur la performance, mais plutôt sur la globalité de leur personne. Je serai toujours heureuse de voir, dans leurs bulletins, qu’ils sont capables d’exprimer leurs émotions, de résoudre des conflits… Je privilégie cet aspect presque autant que les apprentissages.

Comment réagis-tu en voyant tes enfants grandir? Tu n’auras bientôt plus de bébé. Je suis prête pour cela. J’ai eu mes enfants très tard,
#MarieClaude #Savard #vit #une #grande #transition #familiale
publish_date]

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT