2023-09-16 18:05:56
Le débat sur les réfugiés et l’immigration clandestine est parfois très émouvant. Différentes opinions s’affrontent durement à ce stade. Il ne faut cependant pas négliger les faits. Ne pas les reconnaître, voire les nier, ne rendra finalement justice ni au problème ni au peuple.
Regardons donc quelques faits, même s’ils ne sont pas particulièrement agréables au premier abord. L’une de ces vérités est que le problème des réfugiés est de retour et frappe de plus en plus aux portes de l’UE, notamment aux frontières extérieures.
La vague de réfugiés a atteint son apogée en 2016. Les chiffres ont ensuite diminué. Mais maintenant, ils augmentent à nouveau massivement. L’organisation Frontex, responsable de ce dossier au sein de l’Union européenne, a recensé les entrées dites irrégulières sur un total de 330 000 cas en 2022. Cette année, le nombre d’arrivées irrégulières enregistrées pourrait encore augmenter.
Point focal méditerranéen
Ceci est à craindre car le nombre de réfugiés traversant la Méditerranée vers l’Europe a considérablement augmenté. Frontex rapporte que le nombre d’arrivées irrégulières enregistrées arrivant en Italie via la route méditerranéenne a triplé cette année.
Rien qu’au cours des sept premiers mois de l’année, 60 000 immigrants sont arrivés de cette manière en Italie. Seul un très petit nombre d’entre eux ont émergé des navires de sauvetage des organisations humanitaires actives en Méditerranée. La plus grande partie a été débarquée par les bateaux de passeurs de la mafia des réfugiés.
L’itinéraire sélectionné a changé. Depuis que la Libye reçoit des paiements de l’UE pour mieux protéger ses côtes et rapatrier les bateaux trouvés en haute mer vers leurs propres ports, l’activité des passeurs s’est de plus en plus déplacée vers la Tunisie. Le nombre de personnes arrivant en Italie en provenance de Tunisie a décuplé cette année.
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