Au niveau national, la campagne de vaccination contre le papillomavirus ne produit pas les résultats espérés. Moins d’un élève de cinquième sur dix a été vacciné depuis la rentrée contre cette infection sexuellement transmissible responsable de cancers, selon des informations de France Inter. Cependant, en Bretagne, la proportion de collégiens ayant reçu une première dose depuis le 9 octobre dernier est plus élevée.
Sur l’ensemble de la région, 30,5% des élèves de cinquième, la classe concernée par cette campagne, ont reçu une autorisation parentale. Ces enfants doivent donc recevoir la première injection d’ici les vacances de Noël, le 22 décembre. Le pourcentage monte à 32% en Ille-et-Vilaine. Dans ce département, 2900 élèves ont déjà été vaccinés dans les 111 établissements.
“Tous les établissements privés sont mobilisés”, déclare David Le Goff, directeur de la délégation de l’Agence Régionale de Santé en Ille-et-Vilaine, expliquant cette réussite par l’investissement traditionnel des Bretons dans ces campagnes et une bonne gestion de la logistique.
De plus, contrairement à d’autres départements, tous les établissements catholiques privés se sont engagés dans la campagne, contribuant ainsi à un taux de couverture élevé. L’objectif est d’atteindre 80% de jeunes vaccinés, mais pour l’instant, les résultats sont encore loin de cet objectif.
Cette vaccination est entièrement prise en charge et est vivement encouragée par les autorités de santé, car le papillomavirus est une maladie dangereuse. Après une évaluation nationale, il est prévu de poursuivre cette vaccination dans les prochaines années et de la rendre accessible dans les cabinets médicaux et les pharmacies pour les jeunes de 11 à 19 ans.
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2023-12-13 06:36:06