La vaccination contre les rotavirus désormais recommandée chez tous les nourrissons, le ministère de la Santé annonce d’autres mesures.

La vaccination contre les rotavirus désormais recommandée chez tous les nourrissons, le ministère de la Santé annonce d’autres mesures.

La gastro-entérite est une infection courante chez les nourrissons et les jeunes enfants. Elle se caractérise par des symptômes tels que des vomissements, des diarrhées et des douleurs abdominales. Bien que la maladie ne soit généralement pas grave, elle peut entraîner des complications chez les nourrissons, en particulier chez ceux de moins de six mois. Afin de protéger les bébés contre cette maladie, le vaccin contre la gastro-entérite a été initialement proposé en 2015. Cependant, en raison de certains problèmes de sécurité, il avait été retiré des recommandations vaccinales en 2018. Mais récemment, les résultats d’une étude ont conduit les autorités en santé publique à réintégrer le vaccin pour les nourrissons à partir de l’âge de deux mois. Dans cet article, nous passerons en revue les avantages du vaccin contre la gastro-entérite et évaluons si cette nouvelle recommandation devrait être suivie par les parents.


Le ministère de la Santé a annoncé que la vaccination contre les rotavirus est recommandée pour tous les nourrissons, de six semaines à six mois. Cette recommandation avait déjà été faite dans les années 2010, mais avait été suspendue en 2015 en raison d’effets indésirables graves. Cependant, après réévaluation des dernières données en date, la Haute autorité de santé (HAS) a conclu à l’efficacité et à la bonne tolérance du vaccin, soulignant qu’aucun “signal” de sécurité n’avait été constaté depuis des années. Les autorités sanitaires recommandent également que la vaccination contre la grippe saisonnière soit intégrée au calendrier vaccinal pour être proposée chaque année aux enfants sans comorbidité âgés de 2 à 17 ans révolus, sans la rendre obligatoire. Le ministère recommande également aux jeunes filles et garçons âgés de 11 à 14 ans de se vacciner contre les papillomavirus, qui sont responsables chaque année de plus de 6 000 cancers, notamment de l’utérus. Onze vaccins restent par ailleurs obligatoires dans les 18 premiers mois de l’enfant, tandis que le vaccin contre la fièvre jaune doit être administré à partir de 12 mois pour les résidents de Guyane.

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