Depuis plusieurs années, il était recommandé de vacciner les nourrissons, à partir de l’âge de deux mois, contre la gastro-entérite à rotavirus. Cependant, ces dernières années, les recommandations avaient été revues et ce vaccin avait perdu de sa popularité. Pourtant, la gastro-entérite à rotavirus reste une pathologie fréquente chez les jeunes enfants, pouvant entraîner des complications graves, telles que la déshydratation. Ainsi, les autorités sanitaires ont récemment réaffirmé l’importance de cette vaccination pour protéger les nourrissons de cette maladie. Dans cet article, nous allons découvrir les raisons de cette nouvelle recommandation et l’importance de la vaccination contre la gastro-entérite à rotavirus chez les nourrissons.
Les autorités de santé en France ont recommandé un nouveau vaccin contre le virus de la gastro-entérite pour les nourrissons de six semaines à six mois, dans le calendrier des vaccinations pour 2023 publié cette semaine. Cette recommandation fait suite à une recommandation de la Haute autorité de santé en faveur de la vaccination des nourrissons contre les infections à rotavirus l’été dernier. La vaccination avait déjà été recommandée au début des années 2010, mais la mesure avait été suspendue en 2015 après des effets indésirables graves. Toutefois, la Haute autorité de santé a réévalué les dernières données en date et a conclu à l’efficacité et à la bonne tolérance du vaccin, soulignant qu’aucun “signal” de sécurité n’avait été constaté depuis des années.
En outre, les autorités sanitaires recommandent également que la vaccination contre la grippe saisonnière soit intégrée au calendrier vaccinal pour être proposée chaque année aux enfants sans comorbidité âgés de 2 à 17 ans révolus, sans la rendre obligatoire. Les jeunes filles et garçons âgés de 11 à 14 ans sont également recommandés de se vacciner contre les papillomavirus, qui sont responsables chaque année de plus de 6 000 cancers, notamment de l’utérus.
Il est important de noter que onze vaccins restent obligatoires dans les 18 premiers mois de l’enfant en France. Un seul produit immunise les enfants contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, les infections à Haemophilus influenzae de type b et l’hépatite B. Le schéma vaccinal est le même concernant les infections à pneumocoques. La vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole se fait à 12 mois avec une première injection, suivie d’une deuxième entre 16 et 18 mois. Enfin, pour lutter contre les infections invasives à méningocoques (essentiellement la méningite), une dose de vaccin est recommandée chez le nourrisson de cinq mois, puis à 12 mois. Un douzième vaccin obligatoire s’ajoute à cette liste uniquement pour les résidents de Guyane, avec une injection contre la fièvre jaune, à faire à partir de 12 mois.
