La vaccination maternelle contre le Covid-19 réduit la détresse respiratoire chez les nouveau-nés

La vaccination maternelle contre le Covid-19 réduit la détresse respiratoire chez les nouveau-nés

réduire le risque de détresse respiratoire chez les nouveau-nés exposés au SRAS-CoV-2 in utero. (Photo par BSIP/UIG via Getty Images) Groupe Universal Images via Getty Images

Selon une nouvelle étude, le Covid-19 chez les femmes enceintes entraîne un risque accru de détresse respiratoire chez leurs nouveau-nés. Cette détresse respiratoire peut être causée par une réponse inflammatoire trop active chez les nourrissons. Heureusement, le risque de DR chez les nouveau-nés est beaucoup plus faible si les femmes sont vaccinées.

Dans l’étude qui vient d’être publiée dans la revue Communications naturelles, des chercheurs de l’UCLA et de la Cleveland Clinic ont étudié la santé des nourrissons nés de femmes atteintes de Covid-19. En bref, 221 femmes infectées par le SRAS-CoV-2 pendant leur grossesse et leurs nourrissons ont été étudiées. Environ 17 % de ces nourrissons présentaient des signes et symptômes de détresse respiratoire dans les six mois suivant leur naissance. Parmi les nourrissons nés de femmes non infectées par le SRAS-CoV-2, la prévalence de la DR est d’environ 5 %.

Pour étudier les causes de ce risque accru de DR, les enquêteurs ont pris en compte plusieurs facteurs. Ils ont examiné la gravité de la maladie chez les femmes, leur statut vaccinal et si les grossesses étaient menées à terme.

Les plus gros points à retenir ? La détresse respiratoire chez les nourrissons était plus fréquente si les femmes souffraient d’une forme grave de la maladie Covid-19, si les nourrissons étaient nés prématurément (moins de 37 semaines de gestation) ou si les femmes n’étaient pas vaccinées. En fait, le risque de détresse respiratoire était trois fois plus élevé chez les nourrissons nés de femmes non vaccinées.

Bien entendu, ces différents facteurs sont interdépendants. Par exemple, les chercheurs notent que 16 % des mères non vaccinées souffraient d’une maladie Covid-19 grave ou critique. Parmi les mères vaccinées, ce nombre est tombé à seulement 4 %. Ainsi, la prévalence accrue de la DR chez les nourrissons nés de femmes non vaccinées peut refléter la gravité accrue de la maladie observée chez ces femmes.

Il convient de noter que les nourrissons suivis dans cette étude n’étaient pas infectés par le virus Covid-19. Les chercheurs les décrivent plutôt comme des individus non infectés exposés au SRAS-CoV-2. Pour certains virus, la transmission mère-fœtus est courante. Pour une femme enceinte infectée par le cytomégalovirus, par exemple, le risque in utero la transmission est assez élevée. Pour les virus respiratoires, ce risque est généralement faible. Cela semble être vrai pour le SRAS-CoV-2. Les cas de in uteroune transmission , ou verticale, du virus Covid-19 a été signalée, mais c’est un événement rare.

Alors, si les nouveau-nés n’étaient pas infectés, quelle est la cause de la détresse respiratoire ? Pour commencer à répondre à cette question, les chercheurs ont examiné les niveaux de protéines dans le sang des nourrissons non infectés exposés au SRAS-Cov-2 et des nourrissons nés de femmes qui n’avaient pas été infectées par le virus Covid-19. Ils rapportent que plusieurs protéines associées à une réponse inflammatoire ont été régulées positivement chez les nourrissons SEU. Il est possible que l’infection au Covid-19 pendant la grossesse déclenche une réponse inflammatoire accrue chez le fœtus. Cette réponse inflammatoire entraîne à son tour la détresse respiratoire observée.

Cependant, les scientifiques notent que plusieurs facteurs les empêchent de conclure à un lien causal. Premièrement, le nombre d’individus étudiés était faible. Deuxièmement, la réponse inflammatoire accrue chez les nourrissons pourrait avoir été causée par des facteurs autres que Covid-19. Troisièmement, un lien mécanistique direct entre une réponse inflammatoire accrue et une détresse respiratoire n’a pas été élucidé. Mais les données préliminaires sont intrigantes.

De nombreuses études ont démontré la sécurité et l’efficacité des vaccins à ARNm Covid-19 existants. Les injections réduisent le risque de maladie grave, d’hospitalisation et de décès. De plus, si les femmes sont vaccinées pendant la grossesse, le risque d’hospitalisation liée au Covid-19 chez les nouveau-nés est alors réduit. Avec ce rapport, nous pouvons ajouter encore un autre avantage attribuable aux vaccins. Pour les femmes enceintes, la vaccination contre le Covid-19 avant l’infection réduit le risque de détresse respiratoire chez les nouveau-nés exposés mais non infectés. Comme le notent les auteurs de cette étude, « les personnes enceintes devraient être encouragées à recevoir les vaccins à ARNm contre le Covid-19 ». La vaccination maternelle peut protéger les femmes et leurs enfants.

Suivez-moi sur Twitter.

Professeur de biologie au Davidson College, David Wessner donne des cours d’introduction à la biologie, à la microbiologie et au VIH/SIDA. Ses intérêts de recherche incluent la pathogenèse virale. Il a récemment co-écrit Microbiologieun manuel destiné aux étudiants de premier cycle en biologie, et Le guide de bande dessinée sur la biologie. Il a également co-organisé Re/Présentation du VIH/SIDA, une exposition présentant des œuvres artistiques liées au VIH. Avant de rejoindre la faculté de Davidson, David a mené des recherches au Navy Medical Center à Washington, DC. Il a obtenu son doctorat. Il est titulaire d’un doctorat en microbiologie et en génétique moléculaire de l’Université Harvard et d’un baccalauréat en biologie du Franklin and Marshall College.

Lire la suiteLire moins
2024-01-26 00:52:15
1706221162


#vaccination #maternelle #contre #Covid19 #réduit #détresse #respiratoire #chez #les #nouveaunés

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.