Le président congolais Félix Tshisekedi a été réélu pour un deuxième mandat à la tête du plus grand pays d’Afrique subsaharienne dimanche dernier. Fils du leader historique de l’opposition Étienne Tshisekedi, celui que l’on surnomme “Fatshi” a accédé en 2019 à la fonction suprême lors de la première transition pacifique de l’histoire du pays.
Ses partisans voient sa victoire comme un véritable plébiscite populaire tandis que ses opposants dénoncent un “simulacre d’élection”. La Commission électorale nationale (Céni) a annoncé que le président congolais Félix Tshisekedi a remporté l’élection présidentielle avec 73,34 % des voix, loin devant Moïse Katumbi (18,08 %) et Martin Fayulu (5,33 %).
Félix Tshisekedi a succédé à Joseph Kabila en janvier 2019, mettant fin à près de 19 ans de règne lors de la première transition pacifique de l’histoire du pays. Ayant baigné dans la politique dès son plus jeune âge, il a minutieusement gravi les échelons pour devenir le dirigeant de ce vaste pays d’Afrique centrale.
Né en 1963, Félix Tshisekedi est le fils d’Étienne Tshisekedi, ancien leader historique de l’opposition. Il a commencé sa carrière politique dans l’ombre de son père, avant de reprendre la tête du parti et de devenir candidat à la présidentielle en mars 2018.
Après sa victoire contestée, Félix Tshisekedi a fait preuve d’une habileté politique qui a surpris de nombreux observateurs, contribuant à forger sa réputation. Son bilan en tant que président, axé sur la sécurité et la lutte contre la pauvreté, a reçu des critiques mitigées, malgré la mise en place de réformes sociales importantes.
Malgré les accusations de fraude provenant de l’opposition, Félix Tshisekedi a creusé l’écart avec ses concurrents depuis la dernière élection présidentielle, obtenant un score presque deux fois supérieur à celui de 2018.