La vie d’un cycliste professionnel de troisième division

Seine Freundin fragte ihn unlängst, was er denn beruflich machen möchte im neuen Jahr. Als Ingenieur anfangen oder weiter Radprofi sein? Miguel Heidemann möchte sein Geld gerne weiter im Sattel verdienen, sich Mühsal und Pein, die professionelles Pedaletreten auch bedeutet, mit Freude weiter aussetzen. Als Teilnehmer der größten Leistungsmesse seiner Zunft, der dieser Tage stattfindenden Weltmeisterschaften in Zürich keine überraschende Antwort. Heidemann hat es mit seiner Expertise für schiere Power, für den Kampf gegen die Uhr weit gebracht.

Am Sonntag im Einzelzeitfahren (Platz 20 als bester Deutscher) und an diesem Mittwoch in der Mixed-Staffel bewegt sich Heidemann unter den Besten seines Metiers. Eine Medaille im Teamwettkampf scheint erreichbar. Ein absolutes Highlight für den Sechsundzwanzigjährigen zum Ende der Saison 2024.

Ist es auch das letzte in seiner Karriere? Sie droht zu einem unerwarteten und unverschuldeten Stillstand zu kommen. Kein Team, keine Rennen, gilt im Radsport. Und Heidemann hat, so erfuhr er es vor einer Woche, keine Anstellung mehr für das neue Jahr. Sein österreichisches Team Felt Felbermayr wird zum Saisonende aufgelöst, weil sich der Sponsor zurückzieht.

Als er mit seiner Freundin die Zukunft beriet, war davon noch keine Rede. Gültiger Vertrag in der Kontinental-Klasse, sozusagen die dritte Liga im Radsport. Das Paar entschied, dass sie ein Jobangebot in Bonn annimmt und beide gemeinsam von Südhessen an den Rhein ziehen. Flughafen und Bahnhof sind in der Nähe für seine vielen Reisen, Siebengebirge und Eifel sind gute Trainingsreviere, obwohl Heidemann den geliebten Odenwald schnell vermisst hat.

In seinen sieben Darmstädter Jahren hat es Heidemann auf die harte Tour geschafft: Radprofi sein mit allem, was dazugehört; und Student sein mit allem, was dazugehört in einem anspruchsvollen Fach: Wirtschaftsingenieur mit Fachrichtung Maschinenbau. Den Bachelor hat der gebürtige Trierer längst. Heidemann wollte nun ein paar Jahre lang als Vollprofi am großen Rad drehen, mit dem wohligen Sicherheitsgefühl, die Basis für einen beruflichen Einstieg als Ingenieur gelegt zu haben. Kommt der Wechsel nun erzwungenermaßen früher?

Während der WM will er versuchen, die Zukunftsfrage nicht an sich herankommen zu lassen, den „Fokus voll auf den Rennen zu halten“, wie er sagt. Auch wenn es schwer fällt. „Alle Jahre wieder, es kommt ja fast Routine in diese Situation bei mir“, sagt der Athlet mit einem Anflug von Galgenhumor. Heidemann ist nicht nur ein heller Kopf mitsamt dem Talent und der Kraft, ein Rennrad enorm zu beschleunigen, er hat auch die unglückselige Angewohnheit, zielsicher in berufliche Sackgassen zu radeln.

C’est – et c’est presque effrayant – la troisième année consécutive que l’équipe pour laquelle il pilote doit arrêter ses activités en fin de saison pour des raisons financières. A chaque fois, l’amère nouvelle lui parvient, lui et ses coéquipiers, en fin d’année – une situation que les cyclistes professionnels redoutent au moins autant que les chutes graves. À la fin de l’été, les équipes ont généralement déjà avancé, voire terminé, leur planification du personnel. Lorsque de nombreux professionnels arrivent sur le marché, certains risquent de se retrouver les mains vides.

En 2022, l’équipe française B&B Hotels – Heidemann a participé à de prestigieuses courses du World Tour comme le Dauphiné Tour pour B&B – ne leur a informé de la fin qu’en décembre. Son équipe précédente, Leopard TOGT, a créé une place pour Heidemann à bref délai pour 2023. Fin août, les professionnels ont été libérés et, à la dernière minute, le natif de Darmstadt a été placé chez Felt Felbermayr, qui est également en liquidation.

Heidemann est conscient que les équipes s’appuient de plus en plus sur de jeunes pilotes « et à 26 ans, je suis déjà relativement vieux. Cela a été des montagnes russes ces dernières années », dit-il. “Après tous les hauts et les bas, je ne veux pas abandonner maintenant.” D’autant que la saison 2024 a été sa meilleure à ce jour en termes de résultats. Compte tenu de la liberté de l’équipe, il a non seulement excellé dans sa compétence de base du contre-la-montre, mais a également bien suivi le classement des coureurs des équipes continentales.

Il a été déployé des Émirats arabes unis en Roumanie, de la Slovénie à la Pologne. Heidemann est un professionnel qui, lorsqu’il voyage, ne regarde pas seulement l’asphalte et le guidon, mais aussi la gauche et la droite. Et qui ne se contente pas de se lever en dehors des courses, mais part aussi se promener à la découverte du pays et de ses habitants.

Rang 20 sur la grande scène

En Belgique, il s’est cassé le coude lors d’une chute au printemps. Une course contre la montre de sept semaines a commencé avant les championnats allemands de contre-la-montre. Ses excellents résultats – deuxième place l’année dernière et troisième cette année – lui ont valu à nouveau des nominations aux Championnats d’Europe et aux Championnats du monde.

Il profite désormais de la même Coupe du monde pour chercher un emploi. 20ème place sur la plus grande étape cycliste, objectif atteint. Et exactement le classement qu’il a obtenu lors de ses débuts en Coupe du monde en Australie en 2022. Après un peu moins d’une heure et 46,1 kilomètres autour de Zurich, il a franchi la ligne d’arrivée, 3:05 minutes plus lentement que le vainqueur de la série Remco Evenepoel.

Les clous et les fils du coude de Heidemann ne seront retirés chirurgicalement qu’en novembre, et il n’est toujours pas allongé sur les barres aérodynamiques sans douleur. C’est juste une bonne chose que son cockpit soit précisément adapté à sa carrosserie et à son style de conduite. En tant qu’ingénieur en herbe, Heidemann passe beaucoup de temps à peaufiner et à travailler sur sa configuration. Il a même dessiné certaines pièces lui-même, puis les a fabriquées et installées à l’aide d’une imprimante 3D.

Il veut garder son calme jusqu’au relais mixte de mercredi et ne s’inquiéter que de son avenir jeudi, qui continuera en selle et ne débutera pas au bureau d’ingénierie. Vendredi, il participe à une autre course cycliste en France.