L’exposition aux suppléments de vitamine D est liée à une survie sans démence plus longue et à un taux de démence plus faible par rapport à l’absence d’exposition, selon une nouvelle étude.
Les chercheurs ont examiné les effets de la vitamine D sur l’incidence de la démence à long terme chez plus de 12 000 participants âgés en utilisant les données du National Alzheimer’s Coordinating Center. Les sujets de l’étude étaient exempts de démence au départ. Dans toutes les formulations, les participants exposés à la vitamine D avaient une incidence de démence inférieure de 40 % par rapport à ceux qui n’avaient pas été exposés.
Effets variés
Les effets de la supplémentation variaient d’un groupe à l’autre selon le sexe, le statut cognitif et le statut de risque génétique (APOE ε4). La vitamine D était associée à une incidence de démence significativement plus faible chez les femmes que chez les hommes, par exemple.
Les effets étaient également plus significatifs chez les personnes ayant une fonction cognitive normale (incidence de démence inférieure de 56 %) par rapport à celles souffrant de troubles cognitifs légers (incidence inférieure de 33 %), ont rapporté les chercheurs. Cette dernière découverte “souligne l’importance des interventions au début de l’évolution de la maladie”, idéalement avant que des symptômes cognitifs manifestes ne se développent, ont écrit les chercheurs.
Les résultats ont également montré que les porteurs du gène de la démence peuvent bénéficier moins d’une supplémentation en vitamine D que leurs pairs sans ce risque génétique. Les personnes à risque plus élevé ont tendance à stocker des niveaux plus élevés de vitamine D et n’auront donc pas une réaction aussi notable à la supplémentation, ont déclaré les chercheurs.
Formules de suppléments
Les résultats étaient cohérents dans toutes les formulations de vitamine D étudiées : calcium-vitamine D, cholécalciférol et ergocalciférol, ont rapporté les auteurs.
Les suppléments de vitamine D ont le potentiel de prévenir la démence, en particulier chez les personnes à haut risque de contracter la maladie, ont-ils conclu.
L’étude a été publié dans Alzheimer et démence.
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