La ZAD s’impose sur la scène de l’activisme climatique après la bataille de la colline.

24 heures

Les préoccupations environnementales occupent une place croissante dans l’agenda politique et social en France. L’activisme climatique est devenu un mouvement populaire avec des actions citoyennes qui prennent de l’ampleur. Après la lutte pour la préservation de la Colline du Mormont, c’est au tour de la Zone à Défendre (ZAD) de s’imposer sur la scène médiatique. Cette occupation de terres à Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique est devenue le symbole de la résistance face à l’exploitation abusive de l’environnement. Dans cet article, nous allons examiner le rôle de la ZAD dans le mouvement pour la sauvegarde de notre planète et son impact sur la société française.


Des anciens zadistes reviennent sur le devant de la scène culturelle suisse, avec une pièce de théâtre et un livre publié chez Éditions d’en bas. Après leur évacuation de la colline du Mormont en mars 2019, les militants cherchent à s’exprimer différemment en investissant de nouveaux terrains de lutte.

Leur pièce de théâtre, intitulée «Boom!», est une création de l’ancienne occupante de la carrière d’Holcim, Noria Rupp. Cette pièce veut, selon elle, « décloisonner engagement et son image » en mettant en scène le cri de révolte des zadistes face à la destruction de leur habitat et de leur mode de vie alternatif. L’histoire se déroule sur un plateau de tournage où une équipe de cinéma tente de réaliser un film sur les zadistes, mais où les militants refusent de se laisser enfermer dans une image en ne répondant pas aux attentes des scénaristes.

Le livre, quant à lui, propose une réflexion sur la notion de ZAD (zone à défendre) en tant que terrain de lutte, mais aussi en tant que modèle de société alternatif. Les auteurs, anciens zadistes, reviennent sur leur expérience de la ZAD du Mormont et sur les enjeux politiques et écologiques qui l’ont motivée. Ils explorent également les autres ZAD en Europe et les différentes formes de résistance qui en découlent.

Les anciens zadistes cherchent ainsi à élargir leur public en investissant la culture publique. En effet, la ZAD est un terrain de lutte souvent incompris et marginalisé, qui a du mal à trouver sa place dans le débat public. En mettant en scène leur vécu et en le théorisant, les militants espèrent pouvoir toucher un public plus large et sensibiliser les gens aux enjeux politiques et écologiques qui y sont liés.

Cette démarche de « décloisonnement » est d’autant plus importante que les zadistes ont été la cible de violentes répressions policières lors de leur évacuation de la colline du Mormont. Les arrestations, les violences et les destructions de biens ont marqué les esprits et ont contribué à la marginalisation de la ZAD. En montrant une image différente de leur lutte, les militants cherchent également à briser l’image négative qui leur est souvent associée.

Cependant, leur initiative n’est pas exempte de critiques. Certains reprochent aux anciens zadistes de se servir de la culture pour faire passer leur message, au détriment de l’art en lui-même. D’autres jugent que cette démarche est trop intellectuelle et qu’elle n’atteindra pas les gens les plus concernés par la lutte écologique.

Malgré ces réserves, la démarche des anciens zadistes est intéressante en ce qu’elle propose une autre manière de s’exprimer politiquement. En investissant la culture publique, les militants renouvellent leur approche de la lutte et cherchent à toucher un public plus large. Reste à savoir si cette démarche sera couronnée de succès et si elle permettra une plus grande visibilité pour la ZAD en Suisse.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.