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la zone portuaire lance sa décarbonation

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Désigné en juillet dernier lauréat de l’appel à projets Zones industrielles bas carbone (Zibac) porté par l’Ademe, le territoire Loire Estuaire se met en ordre de marche pour réduire de 50 % ses émissions d’ici 2030 et parvenir à la neutralité carbone en 2050. Le défi est colossal car le grand port maritime de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), qui assure 10 % de l’approvisionnement énergétique de la France, est dépendant à 70 % du trafic des énergies fossiles.

S’il représente plus de 20 % des émissions de CO2 de la région Pays de la Loire, le territoire possède aussi quelques atouts pour réussir son pari. Il a vu naître le premier parc éolien offshore français (480 MW) et la première éolienne flottante. Un second parc est en construction au large de Noirmoutier et le potentiel global est estimé à 20 GW. Une vingtaine de projets ont déjà été identifiés pour transformer cet espace industrialo-portuaire où travaillent 28 600 personnes en un hub d’énergies décarbonées. Plusieurs sont déjà bien avancés comme celui porté par le producteur d’hydrogène vert Lhyfe, qui va implanter une unité de production industrielle et de distribution d’hydrogène renouvelable sur le site de Montoir-de-Bretagne.

Valorisation du CO2. Egalement très prometteur, « le projet GOCO va permettre de créer une filière de valorisation dans le Grand Ouest », a annoncé Joachim Labauge, directeur développement CO2 chez Elengy le 19 février dernier lors d’une soirée de présentation des objectifs de Loire Estuaire Décarbonation. GOCO réunit de grands industriels aux activités polluantes : Elengy, GRTgaz, TotalEnergies, le site de production de chaux du groupe Lhoist (à Neau en Mayenne) et les cimenteries d’Heidelberg Materials (à Airvault dans les Deux-Sèvres) et Lafarge (à Saint-Pierre-la-Cour en Mayenne). Le groupement compte développer un programme d’investissement estimé à plus d’1 Md € pour permettre le captage du CO2 sur les sites industriels, puis son acheminement par un réseau de plusieurs centaines de kilomètres de canalisations jusqu’à Saint-Nazaire d’où il sera exporté par bateau vers des zones de stockage géologique permanent. Ce projet pourrait concerner jusqu’à 4 millions de tonnes par an de CO2 en 2050, soit plus de 75 % des émissions industrielles du Grand-Ouest à cet horizon.

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2024-03-29 10:00:00
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