L’accès aux soins de santé privés se développe dans la région de Montréal à mesure que le secteur public ne parvient pas à répondre à la demande. Selon les données du ministère de la Santé, environ 645 000 patients n’ont pas encore accès à un médecin de famille ou à un professionnel de la santé en première ligne dans tout le Québec, dont près de 250 000 en Montérégie, dans Lanaudière et dans les Laurentides. Les cliniques privées d’infirmières praticiennes spécialisées (IPS) se multiplient dans la région de Montréal tandis que le secteur public manque de services. Les patients ont recours à ces cliniques quand ils ne veulent pas attendre des heures aux urgences d’un hôpital ou ne peuvent pas trouver de médecin de famille. Les patients acceptent de payer des frais pour ces consultations privées afin d’obtenir une tranquillité d’esprit et des soins de santé rapidement. La chaîne Praxis a graduellement ouvert cinq cliniques privées de santé familiale autour de Montréal et compte actuellement une centaine d’employés, dont 38 IPS.

L’accès aux soins de santé privés se développe dans la région de Montréal à mesure que le secteur public ne parvient pas à répondre à la demande. Selon les données du ministère de la Santé, environ 645 000 patients n’ont pas encore accès à un médecin de famille ou à un professionnel de la santé en première ligne dans tout le Québec, dont près de 250 000 en Montérégie, dans Lanaudière et dans les Laurentides. Les cliniques privées d’infirmières praticiennes spécialisées (IPS) se multiplient dans la région de Montréal tandis que le secteur public manque de services. Les patients ont recours à ces cliniques quand ils ne veulent pas attendre des heures aux urgences d’un hôpital ou ne peuvent pas trouver de médecin de famille. Les patients acceptent de payer des frais pour ces consultations privées afin d’obtenir une tranquillité d’esprit et des soins de santé rapidement. La chaîne Praxis a graduellement ouvert cinq cliniques privées de santé familiale autour de Montréal et compte actuellement une centaine d’employés, dont 38 IPS.

Mme Babin a inscrit sa famille au guichet d’accès pour un médecin de famille, mais elle constate que ceux-ci sont tous débordés et que son médecin de famille ne peut pas la voir rapidement pendant sa grossesse. Pour s’assurer une tranquillité d’esprit, le couple débourse 245 $ pour chaque visite médicale, affirmant que la santé n’a pas de prix. Cette situation est similaire dans le sud de Montréal en Montérégie, comme en témoigne Louisette Parent qui a payé pour obtenir un rendez-vous rapide avec une infirmière praticienne spécialisée (IPS) pour une infection urinaire à la clinique Praxis de La Prairie. Louisette Parent et sa fille ne voulaient pas attendre cinq à six heures à l’urgence d’un hôpital. Pourtant, il y a 645 000 patients en attente de soins dans tout le Québec, dont près de 250 000 en Montérégie, dans Lanaudière et dans les Laurentides, car nombre d’entre eux n’ont pas accès à un médecin de famille ou à un professionnel de la santé en FMV. Selon le ministère de la Santé, 87% à 90% de la population de la couronne de Montréal ont accès à un service de première ligne, y compris au Guichet d’accès à la première ligne (GAP). Cependant, les cliniques privées d’infirmières praticiennes spécialisées se multiplient dans la grande région de Montréal, notamment la chaîne Praxis, qui a ouvert cinq cliniques depuis six ans à mesure que la demande s’accroît. Les clients de Praxis sont des professionnels, des retraités, des personnes ayant des moyens financiers plus élevés ou plus modestes, cette dernière catégorie économisant pour payer des soins privés, car ils n’ont pas accès aux services de santé publics. En 2021, les IPS ont élargi leurs compétences pour offrir une solution de rechange aux FMV du Québec où la carte d’assurance maladie est utilisée. En plus de diagnostiquer des maladies, les IPS peuvent maintenant prescrire des examens et de la médication, déterminer des traitements médicaux et effectuer des suivis de grossesse sans la surveillance d’un médecin. Praxis emploie 38 IPS et sept médecins, ainsi qu’une centaine d’autres employés, et appartient au Groupe Santé Sedna, dont les intérêts européens se présentent au Québec comme le premier partenaire de l’État dans la gestion et la prestation des soins et des services de santé. Le groupe compte plus de 4 000 employés en soins de longue durée, en hébergement privé, en réadaptation ainsi que dans des cliniques de santé familiale. Radio-Canada a récemment révélé que le réseau public cherche à recruter des IPS dans l’une des quatre cliniques ouvertes récemment dans la région de Montréal, car ces cliniques accueillent le tiers des 650 patients prévus chaque semaine.

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