2024-12-05 16:17:00
Das EU-Handelsabkommen mit den südamerikanischen Mercosur-Staaten ist auf der Zielgeraden. Kommissionspräsidentin Ursula von der Leyen und der neue Handelskommissar Maroš Šefčovič reisten Donnerstag kurzfristig zum Mercosur-Gipfel in die Hauptstadt von Uruguay, Montevideo. „Gelandet in Lateinamerika“, teilte von der Leyen am Mittag über den Nachrichtendienst „X“ mit. „Die Ziellinie für das EU-Mercosur-Abkommen ist in Sichtweite, lass Sie sie uns überqueren“, hieß es weiter. „Wir haben die Chance, einen Markt mit 700 Millionen Menschen zu schaffen, das größte Handels- und Investitionsabkommen, das die Welt je gesehen hat.“
Von der Leyen will an diesem Freitag am Gipfel der fünf Mercosur-Staaten Argentinien, Bolivien, Brasilien, Paraguay und Uruguay teilnehmen. In diesem Rahmen soll das Abkommen von beiden Seiten initialisiert werden. Die Verhandlungen auf oberster politischer Ebene liefen aber noch, teilte die Kommission mit. Sie würden auch nicht vor Freitag abgeschlossen werden. Alles andere als ein erfolgreicher Abschluss wäre jedoch eine Überraschung. Von der Leyen werde nur nach Montevideo reisen, wenn sie sicher sein könne, „mit etwas zurückkommen“, hieß es in den vergangenen Tagen einhellig in der Kommission. Die Europäische Kommission hat den Abschluss am 6. Dezember auf dem Mercosur-Gipfel von langer Hand vorbereitet. Ihr geht es auch darum, nach der abermaligen Wahl des Republikaners Donald Trump zum amerikanischen Präsidenten ein Zeichen für freien Handel und offene Märkte zu setzen. Dennoch war bis zuletzt unklar, ob dies gelingen wird. Am Montag noch hatte die Kommission betont, von der Leyen habe „aktuell“ keine Reisepläne nach Südamerika. Die Entscheidung, nach Montevideo zu reisen, sei erst am Mittwochabend gefallen, sagten mit dem Ablauf Vertraute der F.A.Z.
Cette longue hésitation a des raisons politiques. La France est catégoriquement opposée à l’accord visant à protéger ses agriculteurs. Le contrat prévoit une augmentation des importations de bœuf, de volaille et de sucre. Ces dernières semaines, le président français Emmanuel Macron a tenté de forger une alliance contre le Mercosur lors de négociations en Amérique du Sud et au sein de l’UE. La semaine dernière, le Premier ministre polonais Donald Tusk a également pris position contre le Mercosur. Parmi les opposants figurent également l’Autriche et les Pays-Bas. Tous visent avant tout à protéger les agriculteurs de la concurrence sud-américaine.
La faiblesse de Macron exploitée
Ces derniers jours, l’accent n’a pas été mis sur les détails. Sur le plan technique, les discussions sont terminées. L’accord de base est de toute façon en vigueur depuis 2019. Des négociations ont lieu sur un protocole additionnel négocié sur l’insistance de l’UE, dans lequel elle voulait à l’origine stipuler uniquement une meilleure protection de la forêt tropicale. Les États du Mercosur ont alors formulé des contre-demandes. Les détails du protocole désormais convenu restaient inconnus jeudi. Enfin, il s’agissait de savoir comment soulager le Paraguay : 70 pour cent de ses exportations relèvent de la réglementation controversée de l’UE sur la déforestation.
En fin de compte, von der Leyen a apparemment décidé d’utiliser la faiblesse actuelle du président français Emmanuel Macron pour créer des faits, dit-on à Bruxelles. Le gouvernement du Premier ministre Michel Barnier est tombé mercredi soir. Un porte-parole de la Commission européenne a minimisé l’importance de la résistance française. « La Commission est seule compétente pour mener des négociations commerciales », a-t-il déclaré. Cela se fait sur la base d’un mandat donné à l’unanimité par tous les États membres.
Vainqueur de l’industrie automobile allemande
Von der Leyen aurait également eu des entretiens avec Macron, Tusk et d’autres au sujet de l’accord commercial ces derniers jours. Au départ, on ne savait rien du contenu ni des éventuels accords et contre-accords. Cependant, on s’attend à ce que Tusk puisse agir et accepter l’accord après l’élection présidentielle en Pologne en mai 2025. Cet accord revêt une importance capitale pour l’économie allemande. Enfin et surtout, l’industrie automobile sera probablement l’un des gagnants. C’est pourquoi le chancelier Olaf Scholz (SPD) a insisté ces derniers mois pour que les négociations aboutissent enfin après un quart de siècle de négociations. La ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock a appelé mercredi von der Leyen à conclure les négociations. Ce sommet du Mercosur est probablement la dernière opportunité pour cela.
La signature à Montevideo ne serait qu’un accord politique. L’accord commercial doit ensuite être approuvé par le Parlement européen et le Conseil des ministres, l’organe des États de l’UE. La ratification par les parlements nationaux n’est pas nécessaire. Cependant, il faudra probablement encore plusieurs mois avant que cela ne se produise. Premièrement, l’accord doit être révisé juridiquement. L’accord du Mercosur ne pourra entrer en vigueur qu’une fois que les deux institutions européennes se seront mises d’accord. La France a donc encore le temps d’organiser un blocus. Pour que cela se produise, il faudrait qu’au moins quatre États de l’UE, représentant plus de 35 pour cent de la population de l’UE, votent contre.
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