L’avocat spécial de Reuters, Jack Smith, vendredi dernier
NOS Nieuws•vandaag, 02:31
Le procureur spécial Jack Smith, qui est devenu ces dernières années le visage des affaires pénales américaines contre l’ancien président Donald Trump, a discrètement démissionné. Le ministère de la Justice le rapporte dans la note de bas de page d’un document juridique publié aujourd’hui. a été publié.
Le départ de Smith était attendu depuis la victoire de Trump aux élections de l’automne dernier : grâce à cette victoire, le nouveau président n’a plus à craindre pour le moment une condamnation, puisque le ministère de la Justice ne poursuit pas les présidents en exercice. Trump sera investi pour son deuxième mandat le 20 janvier.
Départ tranquille
Trump a également déjà annoncé qu’il nommerait plusieurs avocats à des postes élevés au sein du ministère de la Justice, qui l’ont assisté en tant qu’avocats dans les affaires pénales de Smith. On supposait donc déjà que Smith partirait avant que Trump ne prenne ses fonctions. Il est frappant qu’il n’ait fait aucune publicité sur son départ : Smith lui-même n’a rien divulgué sur son licenciement ni sur ses raisons. La note de bas de page du ministère de la Justice indique simplement que Smith « a terminé son travail et soumis son rapport final, et a quitté le ministère le 10 janvier ».
Jack Smith (55 ans), qui avait auparavant poursuivi des criminels de guerre devant la Cour pénale internationale de La Haye, a été nommé en 2022 pour poursuivre Trump dans deux affaires très médiatisées. L’un d’eux tourne autour du fait que Trump avait en sa possession des documents dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride après sa première présidence qui contenaient des secrets d’État. Il aurait également partagé ces documents avec des personnes qui ne devraient pas y avoir accès.
Capitolbestorming
La deuxième affaire pénale traitée par Smith concernait les soupçons selon lesquels Trump aurait tenté illégalement d’annuler sa défaite électorale de 2020, notamment en faisant pression sur les responsables et en appelant ses partisans à prendre d’assaut le Parlement américain.
Les deux affaires pénales étaient déjà au point mort ces derniers mois : le cas de la défaite électorale était devenu désespéré pour Smith en raison d’un arrêt de la Cour suprême, en grande partie nommée par Trump. Ce verdict indiquait que Trump était en partie à l’abri de poursuites pénales pour les actes qu’il avait commis au cours de sa présidence.
L’affaire pénale autour des documents secrets était pratiquement sans espoir après que la juge de Floride Aileen Cannon – nommée par Trump – ait statué l’année dernière que Jack Smith avait été illégalement nommé procureur spécial.
Rapport
Le seul résultat tangible du travail de Smith en tant que procureur devrait être un rapport complet expliquant les raisons pour lesquelles il a engagé des poursuites dans les deux affaires. Sa publication devait avoir lieu la semaine dernière, mais le juge Cannon l’a bloquée au moins jusqu’à lundi prochain, à la demande des coaccusés de Trump dans l’affaire des documents secrets. Le rapport final contiendrait des détails préjudiciables pour Trump.
Selon les avocats de Trump et de ses coaccusés, deux employés de Mar-a-Lago, le rapport final de Smith contient des accusations « unilatérales » et « illégitimes » et porte des accusations injustifiées contre les membres de la nouvelle équipe ministérielle de Trump.
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