L’activiste détenu Abdel Fattah refuse également l’eau au début du sommet égyptien sur le climat

L’activiste détenu Abdel Fattah refuse également l’eau au début du sommet égyptien sur le climat

Agence Anadolu

Nouvelles de l’ONSaujourd’hui, 12:13

Le militant anglo-égyptien des droits de l’homme Alaa Abdel Fattah a décidé d’arrêter de boire de l’eau en plus de sa grève de la faim. Avec cela, Abdel Fattah, emprisonné en Egypte, veut forcer sa libération et celle des autres.

Abdel Fattah est né à la fin de l’année dernière condamné à une peine de prison de cinq ans. Il a été officiellement accusé de diffusion de fausses informations après avoir partagé un message sur les réseaux sociaux au sujet de la torture.

L’activiste et blogueur de 40 ans critique ouvertement le gouvernement égyptien depuis des années. Maintenant que le sommet sur le climat à Charm el-Cheikh a commencé, Abdel Fattah espère que l’attention internationale pour le sommet sera son salut.

Sœur du sommet sur le climat

Abdel Fattah est maintenant en grève de la faim depuis plus de sept mois, au cours desquels il a mangé moins de 100 kilocalories par jour. Mardi dernier, il a décidé de ne plus en prendre, et hier, selon sa famille, il a également arrêté de boire.

Sa sœur Sanaa Seif, également militante, est désormais en route pour le sommet sur le climat à Charm-el-Cheikh. Elle a une accréditation, mais se demande si elle sera admise.

Le nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak, qui est arrivé hier dans la station balnéaire égyptienne, s’est engagé à travailler sur le cas d’Abdel Fattah et a exhorté le gouvernement égyptien à le libérer.

Ombre sur le sommet sur le climat

Au cours des deux prochaines semaines, des représentants de près de 200 pays se réuniront lors du sommet annuel sur le climat pour discuter des moyens de ralentir le réchauffement climatique. Mais selon l’organisation de défense des droits humains Amnesty International, une ombre plane au-dessus. Des centaines de personnes auraient été arrêtées dans la foulée. Ce seraient des gens qui voudraient utiliser le sommet pour manifester contre le régime autoritaire en Égypte.

“Les dirigeants du monde ne devraient pas être tentés par la campagne du gouvernement égyptien pour le sommet sur le climat. Devant ces beaux hôtels, des militants, des journalistes, des manifestants et des membres de l’opposition politique continuent d’être injustement détenus”, a déclaré Amnesty dans un communiqué.

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