L’ADN des matières fécales conservées révèle un ancien environnement intestinal japonais

L’ADN des matières fécales conservées révèle un ancien environnement intestinal japonais

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D’accord! Arbres phylogénétiques des bactéries intestinales détectées. L’arbre indique les relations phylogénétiques de 4 616 espèces bactériennes. Crédit : Nishimura et al., 2024, PLOS ONE, CC-BY 4.0 (creativecommons.org/licenses/by/4.0/)

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Arbres phylogénétiques des bactéries intestinales détectées. L’arbre indique les relations phylogénétiques de 4 616 espèces bactériennes. Crédit : Nishimura et al., 2024, PLOS ONE, CC-BY 4.0 (creativecommons.org/licenses/by/4.0/)

L’ADN des excréments anciens peut offrir aux archéologues de nouveaux indices sur la vie et la santé des Japonais qui vivaient il y a des milliers d’années, selon une étude publiée dans PLOS ONE par Luca Nishimura et Ituro Inoue de l’Institut national de génétique du Japon, Hiroki Oota de L’Université de Tokyo, Mayumi Ajimoto du Musée d’histoire de Wakasa et ses collègues.

Les matières fécales fossilisées, également connues sous le nom de coprolites, peuvent préserver un large éventail de matériel génétique provenant du tube digestif des peuples anciens. Cela inclut l’ADN des microbes et des virus qui vivaient dans leur système digestif, ce qui pourrait aider les archéologues à mieux comprendre leur culture et leur mode de vie.

Dans cette étude, les chercheurs ont analysé les traces génétiques laissées dans quatre coprolites collectés sur le site archéologique de Torihama, au Japon, afin d’évaluer quels détails de la vie des peuples anciens pouvaient être déterminés à partir de ces échantillons.

Les échantillons de matières fécales dataient de 5 500 à 7 000 ans, remontant à la période Early Jomon de la chaîne d’îles. Les chercheurs ont collectivement échantillonné tout le matériel génétique des coprolites et comparé l’ADN trouvé avec des séquences génétiques connues. Dans les échantillons fécaux, ils ont trouvé des fragments d’ADN de virus présentant une homologie avec le bêtaherpèsvirus humain 5 et l’adénovirus humain F.

L’ADN se dégrade avec le temps, de sorte que les génomes représentés dans les coprolites étaient souvent très fragmentés. Mais malgré cette dégradation, les chercheurs ont quand même pu évaluer quels types de microbes et de virus pouvaient être présents dans le système digestif des humains il y a des milliers d’années.

En outre, les auteurs suggèrent que la préservation du matériel génétique viral et bactérien par les coprolites pourrait aider les scientifiques à explorer comment les bactéries et les virus qui les infectent ont co-évolué au fil du temps.

Plus d’information:
Analyses métagénomiques de coprolites vieux de 7000 à 5500 ans excavés du site de amas coquilliers de Torihama dans l’archipel japonais, PLoS ONE (2024). DOI : 10.1371/journal.pone.0295924

Informations sur la revue :
PLoS UN

2024-01-24 22:00:01
1706124504


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