L’affaire des pilules abortives au Royaume-Uni aura-t-elle des implications plus larges en matière de santé ?

Que s’est-il passé dans ce cas ?

Le 12 juin, une femme de 44 ans au Royaume-Uni a été condamnée à 28 mois, dont 12 mois de prison, pour avoir utilisé des pilules abortives au-delà du délai légal. La mère de trois enfants a été condamnée à Stoke-on-Trent Crown Court en vertu de la loi de 1861 sur les infractions contre la personne.

Elle avait reçu des médicaments pour l’avortement par la poste dans le cadre d’un programme covid-19 qui autorisait les avortements à domicile jusqu’à 10 semaines après une consultation à distance. Le juge a déclaré que la femme était enceinte de 32 à 34 semaines lorsqu’elle a pris les pilules et “bien au-delà du point auquel vous pouvez légalement obtenir un avortement”. Ses recherches sur Internet ont suggéré qu’elle croyait être enceinte de 28 à 30 semaines.

Lors de sa condamnation, le juge Pepperall a reconnu les “remords très profonds et sincères” de la femme, sa situation de vie difficile et ses “troubles émotionnels”. Cependant, il a également noté que si elle avait plaidé coupable « dans les meilleurs délais devant le tribunal d’instance », la peine de prison aurait été suspendue. Il a été suggéré que l’affaire pourrait être portée devant la Cour d’appel.1