Lahore, deuxième plus grande ville du Pakistan, ferme ses écoles

Mercredi, l’autorité locale de protection de l’environnement a annoncé de nouvelles restrictions sur les points chauds de la ville. Les pousse-pousse équipés de moteurs à deux temps, appelés tuk-tuks, ont été interdits, tout comme les restaurants qui grillaient sans filtre à air. La moitié des employés des administrations et des entreprises privées travailleront à domicile à partir de lundi. Les travaux de construction ont été suspendus et les stands de nourriture, qui cuisinent souvent sur des feux ouverts, doivent fermer à 20 heures. Le smog est particulièrement prononcé en hiver, lorsque l’air froid et plus dense emprisonne au sol les émissions de carburants de mauvaise qualité.

La pollution de l’air à Lahore a atteint de nouveaux niveaux records au cours du week-end. L’indice de la qualité de l’air, qui mesure une série de polluants, a atteint un sommet de 1.067. “Nous n’avons jamais atteint 1.000 auparavant”, a déclaré à l’AFP le responsable de la protection de l’environnement, Jahangir Anwar.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère qu’un niveau de particules – des microparticules cancérigènes, appelées polluants PM2,5, qui peuvent pénétrer dans la circulation sanguine via les poumons – supérieur à 10 microgrammes par mètre cube est malsain. La limite maximale recommandée par l’OMS est de 15 microgrammes de PM2,5 par mètre cube.