L’AIEA demande un meilleur accès à la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par la Russie, tandis que Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de préparer une provocation sur le site

L’AIEA demande un meilleur accès à la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par la Russie, tandis que Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de préparer une provocation sur le site

L’AIEA a demandé à avoir un accès complet à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, actuellement occupée par la Russie, alors que Kiev et Moscou s’accusent mutuellement de préparer une provocation sur le site.

Moscou et Kiev continuent de s’accuser mutuellement. Le Kremlin a averti qu’il y aurait des “conséquences catastrophiques” si l’Ukraine lançait une “action subversive” sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les troupes russes. Kiev, quant à elle, a demandé des mesures immédiates de la communauté internationale, accusant la Russie d’avoir placé des explosifs à la centrale. Dans ce contexte d’incertitude, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a jugé crucial d’avoir accès à l’ensemble du site. Voici ce qu’il faut retenir de cette nouvelle journée de conflit.

L’AIEA a demandé, mercredi, à avoir accès à tous les bâtiments de la centrale afin de “vérifier l’absence de mines ou d’explosifs sur le site”. Le directeur général, Rafael Grossi, a déclaré que “alors que la tension et les activités militaires s’accentuent dans la région, nos experts doivent pouvoir vérifier les faits sur le terrain” de manière indépendante et objective. Il a insisté sur le fait qu’il était crucial de clarifier la situation actuelle, alors que les deux camps s’accusent mutuellement de planifier des provocations ou des attaques. Dans les semaines précédentes, le personnel de l’AIEA présent sur place n’a pas observé de traces de mines ou d’explosifs, mais il n’a pas pu accéder à certains endroits spécifiques de la centrale.

La Russie avertit du risque élevé d’un acte subversif de la part de l’Ukraine à Zaporijjia, avec des conséquences catastrophiques potentielles. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré que la situation concernant la centrale de Zaporijjia était très tendue et qu’il fallait prendre toutes les mesures pour lutter contre cette menace. Il a accusé Kiev d’avoir montré à de multiples reprises sa capacité à être prêt à tout. Ces dernières semaines, Kiev et Moscou s’accusent mutuellement de mettre en danger la sécurité de la centrale, alors que l’armée ukrainienne mène une contre-offensive dans cette partie de l’Ukraine. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a averti Emmanuel Macron que les Russes préparaient des provocations dangereuses dans la centrale. Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a également appelé la communauté internationale à prendre des mesures immédiates après que la Russie ait placé des explosifs à la centrale.

Au moins une personne a été tuée dans un bombardement ukrainien sur la ville de Makiïvka, occupée par les forces russes dans l’est de l’Ukraine. Les autorités prorusses locales ont annoncé que 41 personnes avaient été blessées, dont deux enfants. Des immeubles d’habitations, des écoles et des établissements médicaux ont été endommagés. L’armée ukrainienne affirme avoir ciblé une formation militaire russe à Makiïvka, contrôlée depuis 2014 par des séparatistes prorusses soutenus par Moscou.

L’ONU se dit inquiète de la possible expiration de l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes vers la Russie, prévue à la fin du 17 juillet. Une responsable haut placée de l’ONU impliquée dans les négociations, Rebeca Grynspan, a déclaré qu’il ne fait aucun doute qu’ils sont inquiets et qu’ils envisagent de se rendre à Moscou avant l’expiration de l’accord. Moscou se plaint depuis plusieurs mois de restrictions à un autre accord sur ses exportations d’engrais, signé avec l’ONU en juillet dernier.

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