2024-02-28 05:20:00
AGI- L’Agence des Nations Unies pour l’énergie nucléaire (AIEA) a exprimé son « inquiétude » quant à la capacité de l’Iran à produire des armes nucléaires, quelques jours après une inspection qui aura lieu dans les installations de la République islamique. En prévision du prochain contrôle, le numéro un de l’agence Rafael Grossi il a souligné que les menaces des représentants du gouvernement de Téhéran “concernant le développement des technologies” en possession de l’Iran suscitent “des inquiétudes quant à la justesse et à la véracité du programme nucléaire iranien”. Quelques jours après le départ des inspecteurs de l’AIEA, Grossi a donc invité les autorités iraniennes « à coopérer à 100 %, sans ambiguïté ».
“Ce n’est que grâce à une coopération constructive et significative que la situation pourra être clarifiée”, a-t-il déclaré. Après l’échec de l’accord nucléaire conclu en 2015 par l’administration américaine du président Barack Obama, qui prévoyait des limites au développement nucléaire iranien en échange d’un assouplissement des sanctions, les relations entre Téhéran et l’AIEA se sont progressivement dégradées.
Le gouvernement iranien continue de soutenir que le développement de son programme nucléaire a des objectifs exclusivement civils, mais les responsables iraniens ont depuis refusé les autorisations d’inspection et de contrôle et désactivé les machines qui fournissaient des données sur l’enrichissement de l’uranium. Selon l’AIEA, l’Iran aurait progressivement intensifié son processus d’enrichissement de l’uranium, le portant 27 fois au-dessus de la limite fixée par l’accord de 2015. Un niveau désormais très proche de l’enrichissement nécessaire à la construction d’armes nucléaires. Ces derniers nécessitent de l’uranium enrichi à 90 %, alors que pour utiliser l’énergie nucléaire à des fins civiles, de l’uranium enrichi à 3,67 % suffit, limite fixée par l’accord de 2015.
Selon les rapports de l’AIEA Stocks iraniens d’uraniumou incluent actuellement 712,2 kilos enrichis à un niveau supérieur à 20 % et 121,5 kilos enrichis à plus de 60 %. Ce qui est particulièrement préoccupant, ce sont les activités de dilution, avec lesquelles l’uranium enrichi est mélangé pour obtenir des mini-stocks avec un niveau d’enrichissement de plus en plus proche de la limite permettant la construction d’armes.
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