L’Allemagne bat le Chili dans des conditions défavorables en Chine

Es war eine besonders herzliche Umarmung von Michael Kohlmann. Der Teamchef des deutschen Davis-Cup-Teams schnappte sich Yannick Hanfmann, klopfte ihm dabei immer wieder anerkennend auf den Rücken und es schien, als wolle er seinen Spieler gar nicht mehr loslassen.

Hanfmann hatte am Donnerstagmorgen (deutscher Zeit) und wenige Augenblicke vor den intensiven Streicheleinheiten sein Einzel gegen den Top-Spieler Chiles, Alejandro Tabilo, 7:5, 6:4 gewonnen – und damit dem Deutschen Tennis Bund (DTB) bereits den zweiten Mannschaftserfolg im zweiten Spiel der Davis-Cup-Gruppenphase im chinesischen Zhuhai gesichert. Zuvor hatte Maximilian Marterer das deutsche Team gegen Tomas Barrios Vera durch ein 6:1, 6:3 in Führung gebracht.

Die Erleichterung über diesen Erfolg war auch bei den Spielern selbst groß. Hanfmanns souverän herausgespielter Erfolg gegen die aktuelle Nummer 22 der Weltrangliste nimmt einen besonders hohen Stellenwert in der Karriere des gebürtigen Karlsruhers (derzeit Nummer 94 in der Welt) ein. „Gerade, weil es Davis Cup ist. Und für Deutschland zu spielen, ist für mich immer was ganz Besonderes. Es war ein großer Sieg, auch emotional“, sagte der 32 Jahre alte Hanfmann der F.A.Z.

Im Nachgang setzte sich auch noch das deutsche Doppel um Kevin Krawietz und Tim Pütz nahezu mühelos gegen das chilenische Duo Barrios Vera und Matias Soto durch. Der zweite 3:0-Erfolg stand damit fest. Schon am Dienstag hatte sich das deutsche Team 3:0 gegen die Slowakei durchgesetzt.

“Nous avons dit la semaine dernière qu’il nous fallait six victoires en neuf matches pour nous qualifier pour le tour principal en novembre à Malaga”, a déclaré le patron de l’équipe Kohlmann. «Maintenant, nous avons six victoires en six matchs. C’est fantastique, aucun d’entre nous ne s’y attendait comme ça.” Cependant, nous ne sommes pas encore qualifiés pour les quarts de finale. Si les États-Unis gagnent contre la Slovaquie vendredi, tout serait mathématiquement réglé en faveur de l’équipe du DTB. Sinon, la rencontre contre les États-Unis samedi serait encore significative.

Il y a de fortes chances que les Allemands soient également représentés au tour principal. Le voyage jusqu’à Malaga serait alors beaucoup plus insouciant que le voyage de 10 000 kilomètres vers la Chine, que la Fédération internationale de tennis ITF avait probablement commandé en raison d’une offre lucrative de l’association chinoise – même si l’équipe de tennis chinoise n’est pas représentée à ces matchs. L’ITF voit un « marché (du tennis) » de 20 millions de joueurs dans l’Empire du Milieu et espère « accroître encore la croissance », comme l’a récemment annoncé un porte-parole. Objection inutile.

Les quatre équipes ont donc dû se lancer dans un voyage ardu autour du monde. Kohlmann avait exprimé sans détour son opinion sur les circonstances en début de semaine : “Je pense que les équipes qui sont ici maintenant sont toutes d’accord sur le fait que c’est plus ou moins absurde de jouer ici.”

Pendant ce temps, les participants ont essayé d’en tirer le meilleur parti et de se concentrer sur les tâches sportives. “Ce n’était pas difficile de me lever pour le voyage car je suis toujours disponible pour la Coupe Davis”, a déclaré Hanfmann. “Mais bien sûr, je peux comprendre qu’Alexander Zverev, qui s’est engagé dans la Laver Cup, Jan-Lennard Struff avec ses problèmes physiques, ainsi que Dominik Kopfer avec sa blessure, aient décidé de ne pas venir à Zhuhai. Les États-Unis sont également arrivés.” sans leurs meilleurs joueurs, ce qui n’aurait peut-être pas rendu les jeux plus attrayants pour les spectateurs.

Hanfmann aurait bien sûr aussi voulu pouvoir concourir en Europe. Dans sa description des conditions locales, le natif de Karlsruhe a clairement expliqué à quelles circonstances désagréables cette augmentation de l’argent de l’ITF a conduit les athlètes. Ce n’est pas seulement la longue distance et le changement d’heure qui y est associé (plus six heures) qui pose problème aux athlètes. Ce sont aussi les conditions climatiques qui poussent les athlètes, pourtant habitués aux températures élevées, au plus près de leurs limites physiques.

« Il fait extrêmement chaud et humide dans le hall. Je n’ai jamais joué dans de telles conditions. Et j’ai voyagé presque partout dans le monde », explique Hanfmann. «C’est un véritable chaudron.» Une température diurne de 31 degrés et une humidité de plus de 70 pour cent garantissent des conditions tropicales. Et le stade semi-ouvert ne peut pas être climatisé. Mais jusqu’à présent, l’équipe du DTB ne s’est pas laissé arrêter par les circonstances défavorables : « Nous pouvons toujours créer une bonne euphorie », explique Hanfmann. “C’est toujours très amusant.”