Des sources diplomatiques ont déclaré au Telegraph que Berlin souhaitait clarifier avec Bruxelles jusqu’où la nouvelle procédure aéroportuaire pourrait aller dans le cadre juridique avant que les nouvelles règles européennes sur les demandes d’asile accélérées n’entrent en vigueur à la mi-2026.
“Nous voulons nous rapprocher le plus possible des nouvelles règles”, a déclaré une source.
Dans le cadre du programme de détention à l’aéroport, les demandeurs d’asile restent dans la zone de transit de l’aéroport pendant que leur dossier est examiné, ce qui prend deux jours.
Si leur demande est rejetée, ils peuvent demander une protection juridique temporaire tout en restant à l’aéroport. Si cette demande est approuvée, la personne peut entrer en Allemagne, mais elle est expulsée si elle est rejetée.
Berlin, Düsseldorf, Francfort-sur-le-Main, Hambourg et Munich sont les seuls aéroports d’Allemagne actuellement équipés pour cette procédure, car ils disposent de logements pour demandeurs d’asile sur place. On pense que cette procédure a été utilisée pour la dernière fois à Francfort en janvier.
Les passages illégaux des frontières vers l’UE ont diminué de 42 pour cent, à 166 000, au cours des neuf premiers mois de cette année, mais les demandes d’asile restent nombreuses.
L’Agence de l’Union européenne pour l’asile a déclaré que 513 000 demandes d’asile avaient été déposées dans l’UE, en Norvège et en Suisse au premier semestre de cette année, ce qui devrait correspondre à plus de 1,1 million de demandes l’année dernière. Il s’agit du chiffre le plus élevé depuis la crise des migrants de 2015-2016.
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