L’Allemagne : « Nous vivons une catastrophe en matière d’investissement »

Cela ressemble à un rejet clair.
Oui, parce que je crois qu’une seule chose va croître et prospérer : la montagne de dettes. Nous disposons déjà aujourd’hui de recettes fiscales de près de mille milliards d’euros – cela doit être suffisant. Mais bien sûr, vous devez établir correctement vos priorités. Cependant, ces dernières années, nous avons vu de plus en plus de ressources financières fédérales affluer vers la protection sociale, poste qui représente désormais la plus grande part du budget fédéral. Et nous constatons également une augmentation de la dette nationale autour de nous. La France est à 110 pour cent, les Italiens encore plus. Les Américains pourraient bientôt consacrer un quart de leur budget uniquement aux intérêts. Ce n’est pas durable. Mais je ferais une exception.