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L’allocation de naissance passe de 400 à 1.500 euros, effet rétroactif au 1/1/2023

by Nouvelles
L’allocation de naissance passe de 400 à 1.500 euros, effet rétroactif au 1/1/2023

Les augmentations de l’allocation de naissance annoncées aujourd’hui lundi 22 janvier par le ministre de l’Économie nationale et des Finances, Kostis Hatzidakis et la ministre de la Cohésion sociale et de la Famille, Sofia Zaharakis, vont s’intensifier.

Les augmentations commencent à partir de 400 et atteignent jusqu’à 1 500 euros, faisant passer le montant de l’allocation de 2 400 à 3 500 euros, selon le nombre d’enfants. En outre, comme précisé, la mesure a un caractère permanent et a un effet rétroactif au 1/1/2023, c’est-à-dire qu’elle concerne également les naissances survenues en 2023. Son coût fiscal s’élève à 100 millions d’euros et sera couvert par le une économie de 100 millions d’euros sur les prestations perçues auparavant par les indépendants qui déclaraient des revenus très faibles.

Les deux ministres ont également annoncé 6 aides supplémentaires pour les nouveaux parents et familles, d’un montant total de 441 millions d’euros, qui seront mises en œuvre en 2024 et qui s’ajouteront progressivement à ce que le gouvernement a déjà mis en œuvre de 2019 à aujourd’hui.

Le ministre de l’Économie nationale et des Finances, Kostis Hatzidakis, a déclaré : « Nous nous étions engagés à économiser plus de 100 millions d’euros pour les travailleurs indépendants grâce au nouveau système fiscal. L’augmentation de l’allocation de naissance de 400 à 1 500 euros, selon le nombre d’enfants et avec effet rétroactif au 1/1/2023, est la première preuve que grâce à ces économies, nous pouvons soutenir davantage les nouveaux parents. Il s’agit d’une réponse supplémentaire du gouvernement au problème de l’exactitude, dans le cadre d’une série d’autres initiatives déjà en cours (« panier du ménage », augmentation des amendes de plus en plus imposées en cas de corruption, plafonnement des bénéfices pour le lait infantile, etc.). Et elle vient s’ajouter à une série de mesures complémentaires de soutien aux nouveaux parents mises en place depuis cette année (augmentation de l’allocation défiscalisée pour les familles avec enfants, augmentation de l’allocation de maternité pour les indépendantes et les agriculteurs, mise en place d’un tarif social d’électricité pour les enfants multiples, majoration des allocations familiales pour les fonctionnaires, etc. a.). Tout cela montre non seulement la sensibilité du Gouvernement, mais aussi que nous avons une économie dont le moteur est avancé. Et c’est pourquoi nous sommes capables de mettre en œuvre ce genre de politiques. Le soutien supplémentaire que nous annonçons aujourd’hui en faveur de milliers de jeunes parents est le message qu’une politique économique sérieuse peut également conduire à une politique sociale plus substantielle.”

La ministre de la Cohésion sociale et de la Famille, Sofia Zaharaki, a déclaré : « Nous connaissons bien la réalité. Nous savons que le coût de la vie est élevé pour nombre de nos concitoyens et notamment pour les familles avec enfants. Cependant, la bataille que nous menons en tant que gouvernement pour soutenir la famille grecque est tout aussi grande, quotidienne et persistante. Nous sommes pleinement conscients que c’est ainsi que nous soutenons l’avenir et les lendemains de notre pays lui-même. Les nouvelles mesures que nous annonçons aujourd’hui, ainsi que celles que le gouvernement de ND a instituées depuis les quatre premières années, créent un important périmètre de sécurité. Pour les nouveaux couples, mamans, papas, enfants. Les familles. Sentir que l’État est là. Il les soutient chaque jour de manière significative. »

Le vice-ministre de l’Économie nationale et des Finances, Thanos Petralias, a déclaré : « Le renforcement de la famille, en particulier dans la première période qui suit la naissance d’un enfant, qui implique des coûts inélastiques, est une mesure importante de bien-être social, en particulier à une époque où le le nombre de naissances a diminué ces dernières années. L’augmentation de l’allocation de naissance fait suite à d’importantes mesures économiques prises ces dernières années. Il est révélateur que depuis le début de ce mois, trois autres mesures ont été mises en œuvre, parmi lesquelles l’extension de l’allocation de maternité, l’augmentation de l’allocation fiscale pour enfants et l’augmentation de l’allocation familiale dans la masse salariale du secteur public. Il est clair que la question de la faible fécondité est désormais prise en compte dans tous les aspects de la mise en œuvre de la politique budgétaire.

L’allocation de naissance en détail :

Elle augmente de manière permanente et rétroactive pour les naissances à partir du 1/1/2023, de 2 000 euros pour chaque enfant à 2 400 à 3 500 euros (soit une majoration de 400 à 1 500 euros) selon le nombre d’enfants. Il est rappelé qu’à compter du 1/1/2020 une allocation de naissance de 2 000 euros a été instituée pour chaque enfant né. Le bénéficiaire est la mère qui réside de manière permanente et légale en Grèce et qui dispose d’un revenu familial annuel équivalent jusqu’à 40 000 euros. Aujourd’hui, l’aide s’élève à 2 000 euros et est versée en deux tranches égales de 1 000 euros. Désormais, l’allocation de naissance augmente pour chaque enfant né en fonction du nombre d’enfants à charge dans la famille (tels qu’ils se constituent après la naissance de l’enfant) comme suit :

  • 1 enfant : 2400 (augmentation de 400 euros)
  • 2 enfants : 2700 (majoration de 700 euros)
  • 3 enfants : 3000 (majoration de 1000 euros)
  • 4 enfants ou plus : 3500 (majoration de 1500 euros).

Le coût actuel de l’allocation de naissance s’élève à 150 millions d’euros et concerne environ 75 000 nouvelles naissances par an. Le coût de cette augmentation est estimé à 45 millions d’euros par an et 90 millions d’euros pour 2024 (en raison du paiement des montants rétroactifs de 2023) et soutient environ 35 000 familles avec 1 enfant, 32 000 familles avec 2 enfants, 6 600 avec trois enfants. et 1 400 familles nombreuses par an.

Le paiement des montants majorés, ainsi que le versement des montants rétroactifs pour les naissances à partir du 1/1/2023, devraient avoir lieu d’ici avril 2024.

Outre l’augmentation de l’allocation de naissance, le Gouvernement procède à la mise en œuvre de 6 mesures supplémentaires à compter du 1/1/2024.

Spécifiquement:

  • L’abattement défiscalisé pour les familles avec enfants est augmenté de 1 000 € (coût 135 millions d’euros par an, 1,34 million d’allégés imposables).
  • L’allocation de maternité pour les indépendantes et les agricultrices est augmentée de 4 à 9 mois au niveau du Smic (40 millions d’euros par an).
  • Pour l’hiver 2023-2024, les plafonds de revenus de l’allocation de chauffage ont été augmentés de 3 000 euros pour chaque enfant à 5 000 euros pour chaque enfant.
  • Un tarif social d’électricité pour de nombreux enfants est instauré (coût 11 millions d’euros par an).
  • Réforme des salaires du secteur public avec une augmentation des allocations familiales de 20 euros pour le 1er enfant et de 50 euros à partir du 2ème et chaque enfant supplémentaire (155 millions d’euros par an, 330 000 allocataires).
  • La marge bénéficiaire sur le lait infantile a été plafonnée.

En plus de ce qui précède, progressivement à partir de 2019, le gouvernement a mis en œuvre des mesures supplémentaires pour soutenir les familles avec enfants. Spécifiquement:

  • Allocation de naissance de 2 000 euros pour chaque enfant né, qui augmente comme je l’ai évoqué de 400 à 1 500 euros, selon le nombre d’enfants.
  • Réforme de l’impôt sur le revenu avec un taux d’introduction de 9 % (contre 22 % auparavant) et une augmentation de l’abattement défiscalisé de 1 000 euros pour chaque enfant (481 millions d’euros par an).
  • Programme « My Home » pour les jeunes couples (coût 750 millions d’euros).
  • Réduction de la TVA de 24% à 13% pour les articles pour bébés (coût 12 millions d’euros par an).
  • Suppression des allocations parentales-taxe pour les dons pour les parents au premier degré, pour les dons-prestations jusqu’à 800 000 euros (coût 26 millions d’euros par an).
  • Au-dessus des congés parentaux pour les deux parents (congé paternité, congé parental subventionné de 2 mois pour les deux parents, prolongation du congé maternité du secteur privé de 6 à 9 mois).
  • Exonération des voitures familiales de la taxe de luxe.
  • Augmentation du programme OPECA pour la restauration scolaire (environ 80 millions d’euros entre 2020-2023, 2023-2024 : 217 267 repas sont distribués quotidiennement, dans 1 658 écoles primaires).
  • Aide financière extraordinaire avec 1,5 allocation supplémentaire à environ 800 000 bénéficiaires de l’allocation familiale d’OPECA (353 millions d’euros).

Au total, on estime que des mesures permanentes de soutien à la famille ont été prises pour un coût budgétaire d’environ 800 millions d’euros par an, en plus de l’aide d’urgence et du programme my HOME.

Enfin, une série de programmes de soutien aux nouveaux parents sont en cours, à savoir :

  • 3 projets du Fonds pour la Relance et la Résilience sont en cours, à savoir :

a) Programme de soutien à hauteur de 50% du budget du projet pour la création de nouveaux centres de soins ou de nouvelles places dans des centres existants. Elle concerne la garde des nourrissons de 2 mois à 2 ans et demi. Budget du projet de 70 millions d’euros.

b) Création de 150 centres d’emploi créatifs (KDAP) – centres STEM pour les enfants âgés de 12 à 15 ans. Budget du projet 17,3 millions d’euros. Ils devraient être opérationnels au dernier trimestre 2024.

c) Le projet de logements sociaux est mis en œuvre avec la rénovation de 100 appartements (70 à Athènes et 30 à Thessalonique). En coopération avec les communes, pour un montant de 1,6 million d’euros.

  • Allocation de 360 ​​millions d’euros pour couvrir toutes les demandes complètes de chèques crèches (56 815). En 2023-2024, 7 045 enfants supplémentaires ont reçu un bon pour s’inscrire dans un KDAP de développement typique et 1 305 enfants handicapés supplémentaires pour s’inscrire dans un KDAPAmA. En 2023-2024, les crédits sont augmentés de 25 millions d’euros (de 40 millions d’euros à 65 millions d’euros) du budget de l’État.
  • Renforcement de l’institution pilote « Neighbourhood Babysitters », avec une majoration du chèque pouvant aller jusqu’à 500 € ou 300 € par mois pour chaque enfant, selon la situation professionnelle.
  • Repas scolaires : Cette année scolaire, le nombre d’écoles primaires participantes a augmenté pour atteindre 1 658 – un nombre record – distribuant 217 267 repas par jour. L’année scolaire suivante, avec un nouveau cadre contractuel, l’augmentation des crédits du programme a été assurée par le budget de l’État.
  • Mise en œuvre d’un ensemble de mesures pour la politique du logement avec un budget total de 2,2 milliards d’euros, à travers des programmes déjà mis en œuvre tels que : « Ma maison » et « Couvrant » « Logement et travail » et de nouveaux qui devraient démarrer, comme comme : « Rénover le loyer » et « Prestation sociale ». Par ailleurs, pour 2024, le budget de l’aide au logement est augmenté de 4 millions d’euros (de 396 millions d’euros à 400 millions d’euros), ainsi que le budget du programme « Logement et travail » de 5 millions d’euros.

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